
Poisson pas cher: comment en manger sans exploser son budget?
Les Belges sont de grands amateurs de produits de la mer, mais les prix élevés en découragent plus d’un. Il existe pourtant des solutions.
Les Belges aiment consommer du poisson, spécialement du cabillaud, de la sole et du saumon. Plus de la moitié de nos compatriotes en achèteraient davantage si son prix était plus accessible (iVox et Globescan). Le dos de cabillaud à plus de 30€/kg ou encore la sole 4/5 de la mer du Nord à plus de 50€/kg ont de quoi calmer les envies.
Pourquoi le poisson est-il si cher?
On cite souvent l’inflation et la crise de l’énergie. Un chalutier de 18-24 mètres consomme en moyenne 34.000 litres de gasoil par mois! Il y a aussi le Brexit qui interdit la pêche dans de larges zones poissonneuses, les restrictions imposées aux produits de la mer venus de Russie, la Chine qui importe plus, les grossistes hollandais qui font des razzias dans les criées, etc.
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Poisson abordable: les solutions pour payer moins cher
Les écolabels MSC et ASC (pêche durable) proposent plusieurs conseils pour alléger la note.
Ils recommandent notamment de manger plus de poisson surgelé et de «réaliser des économies supplémentaires en achetant en gros, avec un prix au kilo plus avantageux.» Notons que même le poisson surgelé a subi une augmentation de prix d’environ 40 % ces derniers mois.
Une autre astuce mise en avant par les écolabels est de lever soi-même ses filets. «Un poisson entier coûte nettement moins cher que la même quantité de poisson déjà filetée. Vous pouvez trouver en ligne des tutoriels pratiques pour apprendre à lever les filets. Quant aux arêtes et aux restes, transformez-les en bouillon.»
Et n’hésitez pas à donner une seconde vie à vos restes, une excellente façon d’éviter le gaspillage tout en maximisant leur utilisation.
Un bon poissonnier propose du bon poisson au bon moment et au bon prix.
Quels poissons privilégier pour faire des économies?
Il reste possible de manger du poisson frais sans (trop) se ruiner, à condition de respecter la saisonnalité et de changer ses habitudes. Le lieu noir, par exemple, est un poisson blanc qui offre une alternative économique au cabillaud.
Il existe en réalité une multitude d’autres poissons moins populaires dans nos habitudes culinaires, mais aussi plus économiques comme:
- La plie: un poisson plat cousin du turbot et de la sole.
- Le merlan: à la chair délicate abordable.
- et le rouget: au goût fin.
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Une dernière astuce?
Les prix fluctuent en fonction de la pêche du jour et des quantités ramenées dans les criées. Si vous avez encore la chance de fréquenter un poissonnier indépendant, n’hésitez pas à solliciter ses recommandations. Un bon poissonnier propose du bon poisson au bon moment et au bon prix.
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