Les effets positifs (oui, positifs !) du coronavirus

Parce que nous avons tous besoin de bonnes nouvelles en cette période de confinement, jetons un oeil sur quelques-unes des conséquences favorables de cette pandémie, en Belgique et ailleurs.

L’amélioration de la qualité de l’air

La qualité de l’air s’est fortement améliorée en Belgique, constate la Cellule Interrégionale de l’Environnement (CELINE). Elle attribue ces bons résultats aux mesures de confinement (télétravail, restrictions de déplacement, etc.) mais aussi aux conditions météorologiques favorables puisque ces derniers jours il y a eu beaucoup de vent et nous avons été sous l’influence d’un courant d’air pur en provenance de Scandinavie. En tout état de cause, il y a moins de dioxyde d’azote (NO2) – un gaz polluant issu des activités humaines – et de particules fines dans l’air. Un recul des concentrations de dioxide d’azote a aussi été constaté, entre autres, dans le nord de l’Italie, et en Chine, dans la région de Wuhan, berceau de l’épidémie de Covid-19.

La nature reprend ses droits

L’important ralentissement de l’activité humaine profite à la nature comme on peut, par exemple, l’observer à Venise. Le confinement des Italiens depuis le 9 mars, la disparition des touristes et l’absence de bateaux dans la lagune... Les canaux ont retrouvé leur tranquillité et leur limpidité! Les eaux n’étant plus remuées à longueur de journée par les vaporettos (bateau-bus), on aperçoit désormais le fond des canaux et les poissons qui y nagent...

La baisse de la criminalité

Les mesures de confinement imposées en Belgique ont pour résultat une baisse de 30% de la criminalité, selon une enquête menée auprès de polices locales. Il y a moins de méfaits, moins de bagarres et moins d’accidents de la route puisque moins de circulation », indique Nicholas Paelinck de la Commission permanente de la police locale. Même son de cloche chez nos voisins français où les forces de l’ordre constatent, depuis le début du confinement, une forte diminution des vols avec violence, des cambriolages et du trafic de stupéfiants...

La prise au sérieux du temps

Avec la crise du coronavirus, nous prenons (enfin!) au sérieux la seule chose au monde qui est vraiment rare, qui a vraiment de la valeur : le temps. « Le bon temps », souligne l’écrivain et économiste français Jacques Attali. « Celui de notre vie quotidienne, qu’on ne doit plus perdre dans des activités futiles. Celui de notre vie personnelle, qu’on peut allonger en y consacrant plus de moyens. Celui de notre civilisation, qu’on peut préserver, en cessant de vivre dans l’agitation, la superficialité et la solitude. » A méditer...

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