Alzheimer: ‘Le fardeau peut être si lourd qu’une aide est nécessaire’

Un manque d’informations crucial pour le patient et sa famille est un des éléments mis en avant lundi par Sabine Henry, présidente de la Ligue Alzheimer, à la suite d’un parricide commis ce week-end par un Wavrien sur son père de 63 ans, atteint d’Alzheimer.

« C’est une réaction de désespoir car l’auteur n’a pas vu d’autre issue », a expliqué Sabine Henry, sans toutefois excuser le geste du fils. « Ce cas traduit une dangereuse escalade, une accumulation de soucis... Il s’est senti coincé. » Face à cette situation, la présidente de la Ligue pointe surtout le manque d’informations lors du diagnostic. Selon elle, dès l’annonce de la maladie, le malade, ses proches, et les personnes impliquées de près ou de loin doivent écouter les desiderata et craintes de chacun, et discuter concrètement de solutions.

« Quand le médecin pose le diagnostic d’Alzheimer, il doit pouvoir proposer des numéros de téléphones, des lieux et des groupes d’aide. » « Le fardeau est parfois si lourd qu’une aide extérieure est nécessaire. Comme le patient ne se rend pas compte de sa maladie et des besoins qui en découlent, ce qu’on appelle l’anosognosie, il faut pouvoir décider à l’avance de ce qui sera fait. »

Parmi les pistes énumérées par Mme Henry: visiter et choisir une institution avec le malade (à l’avance, car il faut du temps pour trouver une place d’accueil), élaborer un testament de vie dans lequel le patient revient sur ses souhaits et nommer une personne de confiance pour toute décision majeure.

Le site de la Ligue Alzheimer: http://www.alzheimer.be/pages/index_fr.php

Le site de Alzheimer Belgique: http://www.alzheimerbelgique.be/

Le blog des Alzheimer Café: http://www.alzheimercafe.be/

Le site de l’association Baluchon Alzheimer: http://www.baluchon-alzheimer.be/

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