3% des travailleurs ont reçu une prime corona
Depuis le 1er août, les entreprises qui ont obtenu de bons résultats financiers pendant la crise sanitaire peuvent octroyer à leurs travailleurs et travailleuses une prime corona jusqu’à 500 euros. Jusqu’à présent, environ 3% des travailleurs l’ont perçue, selon le spécialiste RH Acerta mardi. Elle peut être octroyée jusqu’au 31 décembre.
Dans le cadre des accords interprofessionnels 2021, le gouvernement et les partenaires sociaux ont établi une « prime corona », un levier qui a pour objectif de permettre aux employeurs d’accorder une augmentation unique grâce à une prime de 500€. Selon les données d’Acerta, environ une entreprise sur 28 l’a accordée à ses collaborateurs.
La mesure est plus utilisée en Flandre (4,2% des employeurs), qu’en Wallonie (2%) et à Bruxelles (1,7%).
Acerta affirme que les conventions collectives de travail conclues dans plusieurs secteurs le mois dernier ont boosté la prime car mi-octobre, seulement 0,64% des travailleurs l’avaient reçue.
Des chèques consommation
La prime Corona n’est pas une prime versée en espèces au travailleur. Elle est octroyée uniquement sous forme de chèques consommation, en format papier ou électroniques, d’un montant maximal de 10 €/chèque. Ces chèques ne peuvent être commandés qu’auprès d’un éditeur agréé.
Les chèques doivent être émis entre le 1er août et le 31 décembre 2021 et sont échangeables jusqu’au 31 décembre 2022. Le réseau d’acceptation des chèques consommation est élargi et le travailleur peut les utiliser dans les :
- établissements du secteur Horeca
- commerces de détail proposant des biens (et service de réparation) avec présence physique du consommateur
- centres de bien-être (saunas, bancs solaires, jacuzzis, cabines de vapeur, hammams), parcs d’attraction, plaines de jeux, zoos, parcs animaliers, cinémas et autres établissements culturels (reconnus, agréés ou subventionnés)
- salles de bowling, piscines, centres de fitness et associations sportives (pour lesquels il existe une fédération reconnue ou subventionnée)
- instituts de beauté et pédicure non-médicale, salons de manucure, de massage, de coiffure, barbiers et studios de tatouage et de piercing
- auto-écoles.
Cette prime Corona est exonérée de cotisation de sécurité sociale et d’impôt dans le chef du travailleur. L’employeur est cependant redevable d’unecotisation patronale spéciale de 16,5 %. Il peut déduire fiscalement cette prime ainsi que cette cotisation spéciale.