5 questions pratiques sur votre assurance hospitalisation
Quelques questions très pratiques sur l’assurance hospitalisation que vous vous posez peut-être aussi...
1. Le type d’établissement hospitalier joue-t-il un rôle ?
Dans certains pays, l’assureur précise le type d’établissement hospitalier où vous pouvez être traité. En Belgique, vous avez êtes libre de votre choix. Mais il est vrai que certains contrats prévoient une limite si vous choisissez l’une des cliniques les plus chères de Bruxelles, où l’on compte un supplément très élevé pour une chambre individuelle. Vous ne serez alors remboursé qu’à concurrence d’un montant plafonné. Renseignez-vous auprès de votre assureur, afin d’en tenir compte au moment de faire votre choix.
2. Mon assurance couvre-t-elle la chirurgie esthétique ?
Légalement, l’assurance n’intervient que pour un risque (dans le jargon, on parle d’un événement incertain). Si vous choisissez de subir une opération plastique sans nécessité médicale, vous n’êtes pas dans le cas de figure d’un risque et ne pouvez donc faire jouer votre assurance hospitalisation. Celle-ci n’interviendra pas pour une rhinoplastie... Mais elle le fera s’il s’agit d’une intervention reconstructive, suite à un accident ou à un cancer du sein, par exemple. Toujours dans les limites prévues par le contrat : plafonnement, franchise éventuelle, taux de remboursement...
3. Peut-on refuser de m’assurer en cas de maladie chronique ?
La Loi Verwilghen de juillet 2007 permet aux personnes atteintes de maladie chronique de souscrire une assurance hospitalisation aux mêmes conditions qu’une personne en bonne santé, à condition d’avoir moins de 65 ans. Les assureurs ne peuvent donc pas réclamer de prime accrue aux malades chroniques et aux handicapés, mais ils sont libres de déterminer l’étendue de la couverture, les exemptions, etc. Si cette limite d’âge (65 ans) existe encore chez les assureurs privés, les mutuelles l’ont, quant à elles, supprimée.
4. Mon assurance intervient-elle pour des dépenses non couvertes par l’Inami ?
Cela dépend de votre police. Certaines sociétés et mutuelles acceptent d’intervenir malgré tout. D’autres ne le font pas.
5. Ma prime peut-elle être revue à la hausse à tout moment ?
Une fois que vous êtes assuré, la prime que vous payez ne peut être augmentée sous prétexte que vous ou un membre de votre famille tombez malade. Mais la prime peut être indexée. Un nouvel arrêté royal a introduit (à nouveau) un indice médical qui augmente plus vite que l’indice des prix à la consommation et qui détermine l’augmentation maximum par an. La Banque Nationale et l’Autorité des Services et Marchés financiers (FSMA) peuvent donner aux assureurs l’autorisation d’appliquer une indexation plus élevée des primes. Les mutuelles, en revanche, doivent obtenir l’accord de leur organisme de contrôle.
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