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7 questions que les assurés posent souvent

Pourquoi mon assureur ne veut-il pas intervenir après un cambriolage? Mon arbre est tombé chez le voisin... Voici les questions le plus souvent posées aux courtiers et assureurs.

1. Suis-je couvert en cas de tempête?

Lors de la dernière grosse tempête, des pointes de vent jusqu’à 110 km/h ont été mesurées. Des dégâts ont été occasionnés à près de 44.000 bâtiments couverts par une assurance incendie. Auriez-vous été indemnisé en cas de sinistre?

Les dommages occasionnés par l’eau sont couverts par l’assurance, que l’infiltration se produise par le toit (y compris si l’eau s’introduit dans une structure préalablement affectée par la tempête) ou en cas d’inondation. Selon la situation, la couverture sera assurée par la garantie pour dommages par l’eau ou par la garantie pour catastrophes naturelles dont font partie les inondations et les débordements d’égouts.

Les tuiles ou le toit arrachés par le vent sont pris en charge par l’assurance. Les matériaux endommagés sont également sujets à un remboursement. Cela comprend les panneaux photovoltaïques qui sont compris dans la plupart des couvertures standard.

2. Et la chute d’un arbre?

Elle est également couverte par grands vents tout comme les frais de déblai qui y sont liés. Cette protection s’étend aussi aux structures comme les abris de jardin, les pergolas, les piscines et les clôtures.

Quid de la responsabilité? De manière générale, et peu importe si l’arbre appartient à l’assuré (sauf si la personne lésée peut prouver que l’arbre n’a pas été bien entretenu), à son voisin ou qu’il relève du domaine public, c’est généralement l’assurance habitation de l’assuré qui interviendra.

3. Et si je ne suis pas assuré?

Si l’assurance incendie n’est pas légalement obligatoire en Belgique, seulement environ 10% de la population n’est pas assurée. En cas de catastrophe naturelle, sans assurance, vous ne serez que partiellement indemnisé, franchise déduite, que si l’événement est reconnu comme calamité naturelle par la Région dans laquelle vous vivez. De plus, il faudra que vous ne soyez pas en mesure d’assurer vos biens «en raison de votre état de fortune». Il s’agit des personnes bénéficiant d’un revenu d’intégration sociale ou d’une allocation équivalente.

4. Quel est le montant de ma franchise?

La franchise est une éternelle source d’interrogations. C’est le montant non indemnisé par l’assureur. Il s’élève par exemple à environ 309 € par sinistre en assurance familiale. Mais que ce soit en habitation, en automobile ou dans d’autres secteurs de l’assurance, il existe trois grands types de franchise. La fixe: elle est par exemple de 300 €. Si le sinistre est de 1.000 €, vous percevrez alors une indemnisation de 700 €.

Au pourcentage: par exemple la franchise de votre assurance auto est de 10% du coût du sinistre.

À l’unité de mesure: par exemple dans le cadre de la protection juridique, la compagnie n’interviendra dans les frais que pour autant que l’enjeu du litige dépasse un montant de 250 €.

Notons qu’il est possible de ne pas payer de franchise, mais votre prime sera alors plus chère. A contrario, plus le montant de votre franchise sera élevé, plus votre prime sera réduite.

5. Dans combien de temps vais-je être indemnisé?

En matière d’assurance contre le vol, par exemple, l’assureur vous versera l’indemnité dans le mois d’un accord signé sur l’estimation des dommages subis, moyennant l’application éventuelle d’une franchise.

Votre assureur doit donc respecter des délais assez courts. Et vous indemniser dès que toutes les modalités après la réception d’une déclaration sont remplies. Le hic, c’est que même si l’assureur applique «des délais stricts», le paiement d’une indemnisation peut malgré tout être (très) long en raison de la lenteur d’une expertise ou d’une procédure judiciaire. Il faut que les dommages aient été constatés et que la responsabilité ait été établie. Gardez à l’esprit que votre assureur a également la possibilité de refuser l’indemnisation si une fraude est commise de votre part ou si vous ne suivez pas les directives spécifiées dans votre contrat. Par exemple, vous devrez prendre les mesures de sécurité convenues pour l’assurance-vol.

6. Pourquoi, alors que si je suis assuré contre le vol, mon assureur ne veut pas intervenir?

Chaque année, les assureurs traitent quelque 16.000 cambriolages dans les habitations pour une indemnité moyenne de 3.800 € par dossier. Mais certains assurés se plaignent que leur assureur ne veut pas indemniser leur sinistre. Pourquoi? Car cette assurance couvre avant tout le vol par effraction. S’il n’y a pas de traces d’effraction (parce la fenêtre du rez-de-chaussée est restée ouverte), elle n’interviendra pas pour les objets volés. Les compagnies vérifient d’ailleurs que des mesures élémentaires de prévention ont été mises en place et que l’assuré verrouille portes et fenêtres en cas d’absence.

Il faudra par ailleurs toujours déclarer le vol à la police et demander une copie du procès-verbal. Sans ce P-V de police, il n’y aura pas d’indemnisation!

D’autres exclusions existent telles que le vol d’animaux domestiques, le contenu se trouvant dans les parties communes, les objets qui se trouvent à l’extérieur de l’habitation, sauf exception. La garantie vol ne sort généralement pas ses effets pendant les travaux de construction, sauf assurance spécifique.

7. Quelles conséquences si je séjourne longtemps à l’étranger?

Concernant les garanties incendie, dégâts des eaux et vol, une longue absence peut être une source d’exclusion. Des contrats précisent la durée des périodes d’absence prolongées ou répétées durant lesquelles la couverture n’est plus acquise, sauf surprime. Ces périodes d’inoccupation varient selon les contrats de 60, 90 jours ou plus par an.

Pour une gestion efficace d’un sinistre

• Contactez rapidement votre courtier ou conseiller d’assurances.
• Prenez un maximum photos pour fournir à l’assureur une preuve claire des dommages, facilitant ainsi leur évaluation sans ambiguïté. Il est crucial de documenter l’étendue et les détails des dégâts.
• Conservez bien tous les tickets de caisse, factures et autres justificatifs.
• Enregistrez méticuleusement le temps passé au nettoyage, au séchage, à la protection, ou à la réparation des objets concernés.

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