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Comment les Belges gèrent leurs finances après 40 ans

La banque Aion a interrogé 1000 Belges âgés de plus de 40 ans sur la façon dont ils perçoivent leurs finances. Leur vision a-t-elle changé avec l’âge? La crise du covid a-t-elle un impact sur leurs dépenses? Planifient-ils leur retraite et leur succession? Et l’ »achat impulsif » dû à la crise de la quarantaine est-il un mythe ou une réalité?

Aion Bank a mené une enquête sur la façon dont les Belges de plus de 40 ans (environ 60% des personnes interrogées ont plus de 50 ans) gèrent leur argent.

« Les résultats de cette recherche indiquent que les habitudes des Belges en matière de dépenses, d’épargne et d’investissement changent clairement dès qu’ils approchent de l’âge de 40 ans. Ils sont plus intéressés par l’épargne et l’investissement, notamment pour leur retraite ou leur avenir », explique Kim Van Esbroeck, Country Head chez Aion Bank.

Gérer son argent différemment

95% des personnes interrogées ont répondu « oui » à la question de savoir si leur façon de dépenser et d’économiser de l’argent avait changé depuis leur 30 ans. Et cela s’est produit assez tôt : 58% constatent que cette évolution est intervenue entre leurs 35 et 40 ans. La première raison invoquée pour ce changement est la volonté de profiter davantage de la vie (74%). Bien sûr, il y a aussi un certain nombre d’événements qui entraînent des changements dans les habitudes financières : le divorce (38 %), la retraite (29,7 %), le décès d’un membre de la famille ou d’un ami (29 %), la fin du remboursement de la maison (34,2 %) et le départ des enfants (13,8 %).

Crise de la quarantaine?

Qui dit crise de la quarantaine, dit achats compulsifs ? C’est en tout cas la réalité d’un répondant sur cinq. Les types d’achats compulsifs les plus fréquents se divisent en deux catégories, à savoir le luxe et le loisir. Pour la plupart des répondants, il s’agissait de:

  • vacances ou de voyages (82,3 %),
  • produits de luxe (65,5 %),
  • art (51,7 %),
  • résidence secondaire (20,7 %),
  • voiture de sport/cabriolet (4,9%)
  • voiture de collection (1,5%)
  • tatouage (4,4%)
  • chirurgie plastique (1%)

Préparer son départ à la retraite

« A quel âge avez-vous commencé à planifier votre avenir financier? » À cette question, 19,1 % des personnes interrogées ont répondu « entre 46 à 50 ans ». Seul un répondant sur cinq fait appel à l’aide d’un banquier ou d’un planificateur financier.

A la question « Diriez-vous que vous êtes bien préparé pour votre retraite », 81,7% ont répondu « non » (en Flandre 82,6% ont répondu « non », en Wallonie 77,9% et à Bruxelles 85,7%). Toutefois, 31,9% s’inquiètent de leur situation financière une fois à la retraite. 29,6% disent également ne pas savoir quelle somme ils recevront pour leur pension.

A noter encore que si huit Belges sur dix déclarent épargner pour leur pension, presque autant (76%) estiment ne pas mettre assez de côté. Seuls 11,7% n’ont pas de pension complémentaire (deuxième pilier : assurance groupe, pension complémentaire gratuite pour les indépendants ou pension complémentaire gratuite pour les salariés).

D’autres formes d’épargne sont également abordées : 66,4% ont souscrit une assurance-vie et 40,9% sont engagés dans une épargne à long terme.

Planification de la succession

Si la plupart des personnes interrogées planifient leur retraite, ce n’est pas vraiment le cas pour leur héritage. 31,7% affirment avoir préparé quelque chose pour leur succession et 33,8% disent avoir écrit un testament.

Épargne et investissements

66,4 % des répondants investissent:

  • dans des actions (4,9%)
  • dans des ETF, c’est-à-dire des fonds indiciels (5,2%)
  • dans un fonds commun de placement (3,1%)
  • dans l’immobilier (34%)
  • dans l’art et les objets de collection (56%)
  • dans les produits de luxe (51,9%).

Le compte d’épargne classique obtient un score écrasant avec 92,6%.

L’impact de la crise sanitaire

La plupart des répondants disent avoir investi davantage depuis la crise du covid. Une fois de plus, l’art et les objets de collection prennent la plus grande part : 78,2%, suivis par les produits de luxe (64,6%). 51,4% ont déclaré avoir investi davantage dans l’immobilier et 6% dans les actions.

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