Ethique, vert ou durable?
En pratique, les trois termes sont souvent utilisés indifféremment. Existe-t-il une différence ?
On envisage souvent l’éthique comme un concept moral, avec à la clé un choix entre le bien et le mal. On y a donc adjoint le terme » durable « , au sens de » fait pour durer longtemps « , c’est-à-dire sans gaspillage de matières premières, sans pollution, sans exploitation humaine...
L’adjectif » vert » est plus restrictif, puisqu’il traduit le souci de la nature bien plus que celui de l’être humain. Mettre des sous dans un parc à éoliennes est donc un investissement vert mais cela n’implique pas que le gérant du parc garantisse de bonnes conditions de travail ou évite de faire un maximum de profit.
En pratique, les trois termes sont souvent utilisés indifféremment. Chaque fournisseur est libre d’étiqueter son produit » vert « , » éthique » ou » durable » selon sa propre vision du concept. Febelfin, la Fédération belge du Secteur financier, donne des recommandations mais ses membres sont libres de les suivre ou pas. A vous de voir si votre conception de l’éthique ou du durable coïncide avec celle de votre banque.
Sur le site internet www.febelfin.be vous trouverez des informations utiles sur les fonds éthiques et pourrez vous faire une idée de la » durabilité » selon Febelfin. Pour celle-ci, un produit/service est durable s’il ne se contente pas de boycotter tout investissement dans des pays ou des secteurs douteux mais s’il suit en plus une stratégie spécifique de développement durable, en toute transparence et se conforme à un certain nombre de règles de notification et de contrôle.
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