Frais pharmaceutiques bientôt remboursés plus facilement par l’assurance hospitalier
Une assurance hospitalisation comprend souvent aussi le remboursement de médicaments et autres produits pharmaceutiques. Ce remboursement s’effectue au moyen de tickets établis par le pharmacien, que le patient remet à son assureur en vue de leur traitement et du paiement de l’intervention. A partir de la mi-2015, cette procédure se déroulera de plus en plus par voie électronique.
L’assurance hospitalisation couvre généralement les frais pharmaceutiques avant et après une hospitalisation. Toutefois, lorsqu’un patient a droit au remboursement de certains médicaments, dispositifs médicaux ou produits de soins, son assureur doit disposer des informations nécessaires. A cette fin, le patient reçoit du pharmacien ce qu’on appelle l’attestation BVAC.
L’abréviation BVAC signifie « Bijkomende Verzekering/Assurance Complémentaire ». Il s’agit d’un formulaire que le patient doit envoyer par la poste à l’assureur hospitalisation. Une procédure lourde et onéreuse, non seulement pour le patient, mais également pour le pharmacien et l’assureur. Chaque année, pas moins de trois millions d’attestations BVAC circulent.
C’est la raison pour laquelle les deux fédérations nationales des pharmaciens, APB et OPHACO, ainsi que la Division Santé d’Assuralia, l’union professionnelle des entreprises d’assurances, collaborent étroitement à un projet pour la transmission numérique et sécurisée de ces attestations BVAC du pharmacien à l’assureur concerné. Le patient remettra simplement son code-barres reçu de son assureur au pharmacien et ne devra plus envoyer par la poste l’attestation BVAC à son assureur. La transmission sous format électronique des données à l’assureur contribuera à la simplification administrative et facilitera considérablement le remboursement au patient.
Le passage progressif de l’attestation BVAC papier à l’attestation numérique commencera le 1er juin 2015. A partir de cette date, les patients disposeront, à la suite d’une hospitalisation ou non, de leur code-barres et d’une explication sur leur utilisation. La plupart des pharmaciens disposeront alors des moyens pour une lecture et une transmission sécurisées des données à l’assureur hospitalisation concerné.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici