Les gîtes et accueils champêtres au sud du pays résistent plutôt bien à la crise
Les gîtes et accueils champêtres au sud du pays résistent plutôt bien à la crise, constate mardi dans La Libre Belgique Pierre Coenegrachts, président de Wallonie Belgique Tourisme. Malgré les mesures plus strictes entrées en vigueur depuis ce lundi, passer quelques jours de vacances en Wallonie, par exemple, est toujours possible, moyennant le respect des règles.
Après deux mois d’été qui ont vu les hébergements du sud du pays faire quasiment le plein, la situation pour ce congé de Toussaint n’est pas catastrophique, à en croire M. Coenegrachts. « D’après ce qui me revient des Gîtes de Wallonie et d’Accueil champêtre, le taux d’occupation était de 60 à 70 %, soit dans la normale, et ils n’ont pas assisté à des annulations massives. Il faut dire qu’on n’est pas dans la situation de confinement que nous avons connue au printemps. »
Les mesures d’application depuis ce 2 novembre sont simples puisque pour occuper un gîte ou une chambre d’hôtes, ce sont les mêmes que celles qui prévalent si on reste chez soi : le foyer (la bulle) + une personne. « Donc il est clair qu’un petit gîte s’en sort mieux qu’un gros aux vastes dortoirs, à moins qu’une famille nombreuse vienne à le louer. »
Jusqu’à présent, cette année n’aura pas été trop catastrophique pour les hébergements « nature ». « En été, les taux d’occupation auront été sensiblement les mêmes que les années précédentes, voire meilleurs, et sur une plus longue période. (..) On constate qu’alors que le touriste belge représente en général 40 % du volume des visiteurs, cette année, cette proportion est montée à 85 % dont beaucoup de Bruxellois et de Wallons. Avec des retours très positifs : nombre d’entre eux ont déjà réservé pour 2021 ».