Prenez-en plein la vue au Futuroscope
Quatrième parc d’attraction le plus fréquenté de France, le Futuroscope propose des attractions jouant avant tout sur l’ensemble des sens. De quoi en faire la destination familiale par excellence ? On a testé en famille pour vous !
« C’est encore loin ? On est bientôt arrivé ? » Partir en escapade avec de jeunes enfants surexcités, c’est inévitablement s’exposer à ce genre de questions, posées à intervalles très réguliers. C’est encore plus vrai lorsqu’on doit gagner le Futuroscope, dans la région de Poitiers, à plus de 600 kilomètres de Bruxelles. Soyons honnête : 7 heures de voiture (ou 4 heures de TGV), pour faire un parc d’attractions, cela peut sembler un tantinet exagéré. Pourtant, le jeu en vaut la chandelle, tant le Futuroscope s’avère atypique. Si vous décidez de vous y rendre avec vos (petits-)enfants, l’idéal est donc d’y consacrer un long week-end de trois jours, ou d’y faire étape sur la route des vacances.
Pour vous raconter un peu tout cela, nous avions demandé à Louise et Marion, respectivement 11 et 9 ans, de noter leurs impressions a posteriori. Résultat ? Une avalanche de « J’ai adoré ! Les attractions sont super ! », aussitôt ponctuée d’un « J’aimerais bien y passer tous mes week-ends ». C’est à la fois éloquent – 1°) les enfants sont définitivement emballés. 2°) Ils ignorent la valeur de l’argent – et un peu vague… Mieux vaut donc rembobiner et raconter l’expérience telle qu’elle a été vécue, en prenant en compte leur point de vue.
Tout séjour dans un parc d’attraction débute nécessairement par un check-in à l’hôtel. Après le trajet, dire que les enfants trépignent de brûler cette étape est en deçà de la réalité. Première bonne nouvelle pour la marmaille : les attractions et les différents hôtels tiennent sur un territoire relativement restreint. Depuis notre bungalow de l’Eco Lodge, pas besoin de devoir chercher de navette ou de perdre de précieuses minutes à se repérer, le parc en lui-même n’est qu’à quelques centaines de mètres. De quoi donner une impression qui se confirmera par la suite : celle d’un lieu à taille humaine, avant tout pensé pour les familles. Malgré ses près de 2 millions de visiteurs par an, tout s’avère rapidement accessible.
1/4
2/4
© JL AUDY/D LAMING, Architecte
3/4
© JL AUDY/FUTUROSCOPE
4/4
© JL AUDY/FUTUROSCOPE
1/4
2/4
© JL AUDY/D LAMING, Architecte
3/4
© JL AUDY/FUTUROSCOPE
4/4
© JL AUDY/FUTUROSCOPE
Le futur, c’est maintenant
Le ton est lui aussi donné, alors que nous passons devant l’hôtel Station Cosmos, entouré de véhicules spatiaux : plutôt que d’opter pour un univers fantastique ou pseudo-historique, comme la plupart des parcs, l’ambiance fait ici une belle place à la technologie, aux sciences et à l’anticipation. L’architecture des bâtiments est résolument futuriste, avec des volumes alambiqués, des murs parcourus de chutes d’eau… Un parti pris plutôt rafraîchissant par son originalité. Mais pas le temps de le détailler davantage, puisque de petites mains nous tirent avec insistance vers les premières files.
Parmi les grandes attractions, peu de montagnes russes qui secouent dans tous les sens. Le Futuroscope cherche avant tout à jouer sur les sensations, généralement via la réalité virtuelle, en titillant les sens sans trop les malmener. Vue, ouïe, odorat, toucher sont mis à contribution pour faire voyager le visiteurs, avec ou sans lunettes 3D. Même sans loopings, l’expérience est riche, grâce à une immersion parfaitement maîtrisée. Un exemple ? Prenons l’attraction préférée de Marion, « L’extraordinaire voyage ». Elle emmène le visiteur dans un voyage aérien à travers les 5 continents : les pieds dans le vide, assis dans une nacelle accompagnant les mouvements visibles sur un écran incurvé de 600 m², la sensation de voler est presque totale. De téléportation en téléportation, les ambiances sont à chaque fois réussies, passant de l’humidité des nuages crevés par les gratte-ciels d’Abu Dabi, qui se plaque sur le visage, à la forte odeur résineuse planant au-dessus des pinèdes de Yellowstone. Beau, poétique, apaisant… Si les adultes ne peuvent s’empêcher de réfléchir au fonctionnement de l’attraction, pour les enfants, l’effet est totalement magique !
Des expériences en tous sens
Bien sûr, tout n’est pas que contemplation, le ton change suivant les attractions avec une ambiance tantôt dynamique (« Chasseur de Tornades », qui emporte le visiteur dans l’oeil d’un cyclone, « Objectif Mars »… ), éducative (documentaires IMAX, planetarium…) voire humoristique, notamment sous la houlette des « Lapins crétins », véritables stars du parc. Au final, toutes ces attractions s’avèrent réussies, et parviennent à surprendre sans être répétitives. Et que les amateurs de grand frisson se rassurent : il existe tout de même l’une ou l’autre attraction bousculant un peu plus les visiteurs, dont une vous faisant carrément danser à 360° au bout d’un bras robotisé ! Chouette initiative, suffisament rare qu’on la souligne : si vous êtes accompagné de très jeunes enfants n’ayant pas la taille requise pour accéder à certaines attractions, le « baby switch » permet à chaque adulte de faire l’attraction tour à tour, tandis que l’autre reste près de l’enfant, en ne devant faire la file qu’une seule fois.
Les attractions du Futuroscope jouent surtout sur les sensations, grâce à la réalité virtuelle : vue, ouïe, odorat, toucher sont mis à contribution pour faire voyager les visiteurs… sans trop les secouer.
Histoire de ne pas passer toute la journée devant des écrans, le parc est aussi parsemé de petites attractions à destination des plus jeunes (mais pas que...), pour lesquelles les files sont le plus souvent anecdotiques : toboggans escarpés mesurant le volume des cris (Louise a gagné), buzzers à atteindre en évitant les lasers, vélos aquatiques, simulateur de pompier... Autant de haltes sympathiques permettant aux enfants de se dépenser un minimum… et aux (grands-)parents de souffler.
Pour une pause un peu plus consistante, le Futuroscope propose évidemment des espaces horeca. Mention spéciale pour le « Space Loop », d’ores et déjà qualifié de restaurant le plus cool du monde par les enfants : les commandes, faites via écran, débarquent automatiquement à table sur un petit chariot, via une montagne russe parcourant la salle sur toute sa hauteur. On ne parlera pas ici de grande cuisine – qui reste correcte pour un parc d’attraction, ceci dit – mais l’expérience s’avère assez cocasse. Pensez seulement à réserver au préalable…
Et finalement, que serait un parc d’attraction sans spectacles ? Le Futuroscope ne fait pas exception à la règle, en proposant plusieurs shows faisant appel à la robotique, aux dernières technologies laser ou de video mapping. Le tout s’avère assez bluffant, notamment le spectacle du soir autour d’un immense plan d’eau, rien de moins que grandiose… et d’ailleurs primé internationalement. Autant d’émotions qui garantissent un retour en Belgique bien plus calme que l’aller. C’était le cas dans notre voiture !
Un parc aquatique cet été
Le Futuroscope ne cesse de se développer d’année en année : au-delà de la quarantaine d’attractions déjà disponibles, un parc aquatique nouvelle génération sera accessible dès cet été. Sur 6.000m², l’Aquascope mêlera technologies numérique et eau, avec cinéma aquatique, labyrinthe d’eau… De quoi prolonger la visite d’une demi-journée !
Vous avez plutôt envie de changer un peu d’air avant de rentrer ? N’hésitez pas à pousser une pointe jusqu’à la très jolie ville de Poitiers toute proche. Elle mérite la visite !
Infos : www.futuroscope.com
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici