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Sauterelles, vers à soie... De nouveaux insectes bientôt dans votre assiette?

PlusMagazine.be Rédaction en ligne

En Asie, 16 espèces d’insectes, telles que les sauterelles, les grillons et les vers à soie, ont été officiellement reconnues comme aliments. En Belgique, seuls trois d’entre eux sont autorisés à la vente. De nouveaux insectes feront-ils bientôt leur apparition dans nos assiettes?

L’entomophagie, à savoir la consommation d’insectes par l’être humain, est une pratique de plus en plus répandue. Il faut dire: face aux défis environnementaux, la recherche de nouvelles sources de protéines durables est plus urgente que jamais. Pourtant, face à une industrie encore émergente, il est aujourd’hui nécessaire de définir des lignes directrices pour les entreprises souhaitant importer, élever ou transformer des insectes.

Quels insectes en Belgique?

En Thaïlande, les étals de vers de bambou, de scorpions et de coléoptères font depuis longtemps partie du paysage culinaire de rue. En Belgique, la production et la vente de trois insectes comestibles sont autorisés. Les deux plus courants sont le ver de farine et le grillon domestique.

Pourquoi manger des insectes?

Selon les experts, les insectes seraient de très bonnes sources de protéines. Mais il y a d’autres avantages, notamment environnementaux.

Bon pour la santé

Les insectes comestibles fournissent des protéines et des nutriments de haute qualité en comparaison avec la viande et les poissons. Ils sont également riches en fibres et oligo-éléments tels que le cuivre, le fer, le magnésium, le manganèse, le phosphore, le sélénium et le zinc.

Bon pour l’environnement

Ils présentent des taux de croissance et de conversion alimentaire élevés et ont un faible impact sur l’environnement pendant tout leur cycle de vie. « Les besoins en nourriture des grillons sont 12 fois moins importants que ceux des bovins », détaille Little Bugs, producteur belge.

Définir des règles internationales

Pour développer le secteur, il est néanmoins nécessaire de définir des règles précises à l’échelle internationale. Il s’agit notamment de s’assurer qu’aucune substance nocive n’est utilisée dans l’élevage et la transformation, que les insectes sont élevés dans des fermes réglementées et qu’ils ne sont pas capturés dans la nature.

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