Christiane Claus s’occupe d’animaux orphelins

18-04-2018, 21:00 Mise à jour le: 19-09-2023, 09:14 Source: Newsgate

» Passionnée par les personnes âgées et les animaux, j’ai décidé de prendre en charge les chiens, chats et autres petits compagnons des maîtres qui ne peuvent plus s’en occuper « , explique Christiane Claes, 56 ans. En 2015, elle a créé le concept Binôme humain-animal au sein de son asbl L’animal mon ami.

» C’est un concept unique ! Je recueille chez moi les animaux de compagnie de maîtres âgés hospitalisés pour une longue durée, en revalidation ou qui entrent en maison de repos. Je leur cherche ensuite une famille d’accueil puis un adoptant. L’adoptant ou moi emmène alors parfois l’animal en visite chez le maître. Je replace aussi les animaux des maîtres décédés. Grâce à la base de données de mon réseau d’affiliés (cotisation de 25 ?/an, ndlr), je peux, par exemple, proposer un animal orphelin de son maître à une personne qui, inversement, a perdu son animal. Je reçois des demandes de prise en charge d’animaux de toute la Belgique.

J’ai déjà accueilli des chiens, des chats, des poissons et des oiseaux. J’ai le sentiment d’offrir une forme d’apaisement aux maîtres qui sont rassurés de savoir que leur animal, souvent leur dernier ami, finira sa vie entouré d’amour et non pas dans un refuge avant d’être euthanasié. Certains me téléphonent pour prendre des nouvelles de leur compagnon ou juste pour papoter. Il m’arrive d’avoir un coup de coeur avec des pensionnaires et de les garder ! Pour l’instant, j’ai onze chiens et six chats. Tous gambadent en liberté sur mon grand terrain à Overijse. » Envie de vous affilier ? De faire un don ? De devenir famille d’accueil ?

Infos : https://binomehumainanimal.com

Christiane Claus s'occupe d'animaux orphelins — © SOPHIE NUYTTEN

Daniel Soil est écrivain public

» Comme je pratique quotidiennement l’écriture et que j’avais envie de retrouver l’atmosphère du monde associatif et du service à la collectivité, j’ai suivi une formation de trois mois, en 2016, pour devenir écrivain public « , raconte le romancier Daniel Soil, 68 ans. Cet ex-enseignant qui a aussi travaillé pendant des années dans les associations de jeunesse, assure une permanence hebdomadaire d’écrivain public, à la bibliothèque communale d’Ixelles.

» Tous les mardis, de 10 à 13 h, je me tiens gratuitement à la disposition des personnes en quête d’une aide à la compréhension et à la rédaction de courriers. J’ai déjà reçu de nombreux particuliers mais aussi des collectivités comme un groupe de locataires d’un foyer qui souhaitait s’adresser à un pouvoir public. Les demandes d’aide sont très variées : l’adaptation en français d’un livre de recettes boliviennes, l’écriture d’un récit de vie, d’une lettre de reconnaissance ou de regrets aux parents, la rédaction d’un descriptif de vente d’une maison, l’élaboration d’un CV, d’une lettre de motivation... Par permanence, je reçois jusqu’à trois interlocuteurs, de tous âges et de toutes cultures. Il s’agit parfois de demandes strictement administratives mais la conversation qui s’engage est souvent passionnante. Ces rencontres m’enrichissent énormément et elles sont réconfortantes pour les bénéficiaires.

Via ce rôle d’écrivain public, je joue en quelque sorte également l’assistant social et l’avocat pro deo ! En informant les gens de leurs droits et en leur permettant de résoudre des situations injustes, je contribue à davantage de justice sociale. Quel plaisir, ce sentiment d’avoir encouragé des personnes, dont la situation semblait désespérée, à se relancer d’un bon pied dans la vie sociale et/ou professionnelle. «

Infos : www.espace-ecrivain-public.be

Daniel Soil est écrivain public

» Comme je pratique quotidiennement l’écriture et que j’avais envie de retrouver l’atmosphère du monde associatif et du service à la collectivité, j’ai suivi une formation de trois mois, en 2016, pour devenir écrivain public « , raconte le romancier Daniel Soil, 68 ans. Cet ex-enseignant qui a aussi travaillé pendant des années dans les associations de jeunesse, assure une permanence hebdomadaire d’écrivain public, à la bibliothèque communale d’Ixelles.

» Tous les mardis, de 10 à 13 h, je me tiens gratuitement à la disposition des personnes en quête d’une aide à la compréhension et à la rédaction de courriers. J’ai déjà reçu de nombreux particuliers mais aussi des collectivités comme un groupe de locataires d’un foyer qui souhaitait s’adresser à un pouvoir public. Les demandes d’aide sont très variées : l’adaptation en français d’un livre de recettes boliviennes, l’écriture d’un récit de vie, d’une lettre de reconnaissance ou de regrets aux parents, la rédaction d’un descriptif de vente d’une maison, l’élaboration d’un CV, d’une lettre de motivation... Par permanence, je reçois jusqu’à trois interlocuteurs, de tous âges et de toutes cultures. Il s’agit parfois de demandes strictement administratives mais la conversation qui s’engage est souvent passionnante. Ces rencontres m’enrichissent énormément et elles sont réconfortantes pour les bénéficiaires.

Via ce rôle d’écrivain public, je joue en quelque sorte également l’assistant social et l’avocat pro deo ! En informant les gens de leurs droits et en leur permettant de résoudre des situations injustes, je contribue à davantage de justice sociale. Quel plaisir, ce sentiment d’avoir encouragé des personnes, dont la situation semblait désespérée, à se relancer d’un bon pied dans la vie sociale et/ou professionnelle. «

Infos : www.espace-ecrivain-public.be