© frédéric raevens

Giacomo crée des noeuds papillon en marbre

« Après avoir appris la sculpture en autodidacte, j’ai réalisé des cadres composés de diverses matières tels que du marbre, du fer, de la terre et du bois. Des oeuvres fort imposantes dans l’atelier et à la maison! J’ai donc voulu me libérer du volume et du poids de la pierre pour en faire un produit accessible à tous. L’évidence du noeud papillon m’est venue en voyant une photo du chanteur Stromae qui porte souvent cet accessoire. Je lui ai d’ailleurs offert un prototype de ma création. Et, en 2016, j’ai ouvert mon atelier de design artisanal », explique le Liégeois Giacomo Noyà.

« Je suis passé d’un cadre pesant quelque 100 kilos à un accessoire ultra léger de 30 à 40 grammes. J’ai ensuite aussi imaginé des boucles de ceinture interchangeables, des bracelets, des pendentifs... Pour cela, j’ai dû apprendre à travailler le cuir. L’originalité et la légèreté de ces accessoires qui tiennent dans une valise m’ont fait entrer dans l’univers de la mode. C’est génial! Le Diable rouge Axel Witsel, par exemple, a porté un de mes noeuds papillon, des mariés, des musiciens... Je participe à des marchés d’artisans, à des expositions et à des défilés avec mes bijoux en pierre. En avril, je serai à Défil’Eco, un défilé de mode artistique, culturel et social qui sensibilise au développement durable. Les pierres proviennent du monde entier, principalement de marbreries italiennes, et je sculpte aussi la pierre bleue de Wallonie. Le marbre évoque souvent le cimetière ou le grand luxe... Moi, je veux faire découvrir la beauté et la richesse des montagnes, les couleurs cachées de la roche au travers de ces objets élégants.

J’aime montrer la richesse et les couleurs cachées de la roche, au travers de ces objets élégants. » – GIACOMO NOYÀ

Certains noeuds papillon et autres accessoires mettent en valeur des fossiles. La pierre me fascine, elle a une mémoire, elle raconte l’histoire. Avoir la tête et les mains dans la pierre me procure du bien-être. Mes projets? Un atelier nomade pour ramasser les pierres au pied des montagnes, les tailler sur place avec mes instruments à ma table... Je rêverais aussi d’ouvrir une boutique à New York, ville où toutes les excentricités sont permises. »

www.aystone.com

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