© GETTY IMAGES

Mémoire à la carte

On les utilise dans les smartphones, les appareils photo et de nombreux objets connectés : mais comment se retrouver dans la jungle des cartes mémoire ?

Tout a vraiment démarré lors de l’envol de la photo numérique. Plus on prenait de clichés et plus il nous fallait de volume mémoire pour les stocker. La situation s’est compliquée avec la course à la résolution qui a vu la taille des fichiers croître de façon exponentielle. Et elle a généré un problème pour les fabricants. S’ils dotaient d’origine l’appareil de suffisamment de mémoire pour couvrir les besoins des plus exigeants, ils allaient de facto imposer à tous les consommateurs une configuration au prix élevé... qui risquait de limiter les volumes de vente. L’arrivée de la carte mémoire est apparue comme la lumière au bout de la nuit : à l’achat en magasin, l’appareil photo numérique pouvait n’être équipé que d’une mémoire (pour stocker les photos) réduite, laissant chaque utilisateur la possibilité de l’augmenter par la carte mémoire qu’il choisirait.

Le boom des smartphones a fait decoller les ventes de cartes mémoire

Parallèlement au boum de la photo numérique, celui des smartphones a amplifié l’intérêt pour les cartes mémoire. Et puis, il y a eu les consoles de jeux, les « action cams », les caméras connectées etc. Bref, le marché a explosé et une intense concurrence s’est mise en place entre fabricants soucieux d’imposer « leur » standard de carte, chacun se différenciant par sa capacité, sa vitesse de lecture et d’enregistrement et surtout sa taille physique. Au total, pas loin de trente types de cartes ont été créés : Compact Flash, SmartMedia Card, Multimedia Card, SD Card...

Compatible or not?

La carte SD est aujourd’hui la plus largement utilisée. Soit sous sa forme originale (dimensions d’un timbre-poste : 32 x 24 mm), plutôt réservée aux appareils photo numériques et aux ordinateurs, soit sous celle de la carte microSD (11×15 mm) qu’on trouvera davantage dans les smartphones et les objets connectés. Dans un cas comme dans l’autre, elles se différencient par leur capacité. En fonction des avancées de la technologie, des variantes ont en effet été créées au départ du même format. SD va jusqu’à 2 Go, SDHC de 2 à 32 Go, SDXC de 32 Go à 2 To et SDUC atteint jusqu’à 128 To. Important à savoir : un appareil apte à lire les SDXC pourra aussi lire les standards inférieurs. L’inverse n’est pas vrai. Il est donc essentiel de vérifier la compatibilité entre la carte et l’appareil avec lequel on souhaite l’utiliser. Au départ, la capacité était l’une des rares mentions affichées sur une carte mémoire. Aujourd’hui, il y en a de nombreuses autres. Et elles ont leur intérêt.

Mémoire à la carte

Toujours Plus vite !

De nombreux modèles d’appareils photo numériques permettent de prendre des clichés en mode rafale. De quoi jouer au paparazzi en saisissant 10 voire 20 images par seconde. Oui, mais il faut pour cela que la carte mémoire soit dispose d’une vitesse d’écriture (traduisez : d’enregistrement) adéquate pour « suivre  » ce rythme. Cette classe de vitesse s’identifie essentiellement par un C, un U ou un V accompagné d’un nombre. Par exemple « C2 » veut dire que la carte enregistrera au minimum à la vitesse de 2 Mo par seconde. Une carte labellisée « U30 » sera en mesure d’écrire au moins à 30 Mo/s. Que faut-il choisir ? Tout dépend de l’usage. Si vous prévoyez de capturer des séquences vidéo en 8K ou des photos en très haute résolution (7.680×4.320 pixels), privilégiez une carte V90. Vous voulez de la vidéo en 4K et des photos 3.840×2.160 ? Du V60 fera l’affaire. Pour de la vidéo HD ou des photos 1.920×1.080, contentez-vous de V30. Si le niveau de qualité est inférieur, du V10 ou du C10 s’avérera suffisant.

Encore une chose...

Comme c’était un peu trop simple jusque-là, certains ont considéré qu’indiquer une vitesse d’écriture ne remplissait pas tous les objectifs : il fallait également concevoir une norme combinant vitesse de lecture et d’écriture. L’initiative fait sens : elle vise d’abord l’utilisation dans un smartphone Android, lorsque la carte sert à stocker non seulement des fichiers, mais aussi des applications. À ce stade, deux références ont été établies : A1 et A2. Vu que le sujet est encore un rien plus technique, on va passer directement à la conclusion : A2 est supérieur à A1 et est donc à privilégier.

On vous avait prévenu, il n’est pas évident de s’y retrouver dans la jungle des cartes mémoire. Maintenant, on peut se simplifier la vie en se souvenant de l’adage « qui peut le plus peut le moins ». Pour autant que votre appareil ne soit pas trop ancien, une carte SDXC (ou microSDXC), U3, V30 et A2 devrait couvrir les besoins de la très grande majorité des utilisateurs d’aujourd’hui. Pour la capacité, c’est à vous de voir. En tenant compte de son incidence sur le prix.

Mémoire à la carte

La santé au poignet

Objectif santé ! La nouvelle Fitbit Sense (environ 330?) intègre un cardiofréquencemètre (mesure du rythme cardiaque), un oxymètre (mesure du volume d’oxygène dans le sang), un thermomètre, un capteur conçu pour mesurer le niveau de stress et un système d’analyse du sommeil. Après validation par les autorités sanitaires, elle disposera en outre d’un électrocardiogramme (ECG). Plus ambitieuse montre connectée « intelligente » développée par le fabricant américain, la Fitbit Sense vient taquiner les smartwatches d’Apple, Samsung et les autres, mais en offrant beaucoup pour un prix globalement inférieur.

Mémoire à la carte

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire