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Les meilleurs conseils pour protéger sa maison contre les intrusions

Quel matériel choisir ? Un système de sécurité à installer soi-même ou faire appel à un installateur spécialisé ? Nos conseils.

Selon les statistiques de la police belge, les mois de novembre et décembre constituent une des périodes les plus «chaudes» de l’année en termes de tentatives de cambriolage. Logique: la nuit tombe plus tôt, l’obscurité règne plus longtemps. Les voleurs bénéficient d’une plage horaire plus étendue et ils sont moins susceptibles d’être vus. Le tableau sera complètement dressé quand on aura ajouté que, dans beaucoup de communes, les forces de l’ordre sont en sous-effectifs. Traduction: mieux vaut mettre en place soi-même des mesures permettant de réduire les risques d’une tentative de vol. Un impératif: rester réaliste. Si un cambrioleur veut à tout prix rentrer chez vous, il y parviendra. Peu importe que votre porte soit blindée et que deux rottweilers affamés montent la garde à l’intérieur. Le but principal? Démotiver le candidat: n’aurait-il pas moins de difficulté à s’attaquer à la maison voisine?

Comment décourager un voleur ?

Un autocollant «Souriez, vous êtes filmé» atteindra d’autant mieux son objectif si une ou plusieurs caméras couvrent effectivement les différents points d’accès de votre habitation. Reste à choisir le matériel. Une visite dans un magasin de bricolage ou une séance de surf sur internet montre qu’une caméra de sécurité coûte à peine quelques dizaines d’euros. Un piège? Pas forcément. La question est simplement de vérifier si ce que vous achetez correspond à ce que vous souhaitez. Votre caméra est-elle prévue pour une utilisation à l’extérieur ou à l’intérieur? Fonctionne-t-elle sur batterie ou sur secteur? Sur quel support les séquences sont-elles sauvegardées: sur une carte-mémoire, dans le cloud…? On doit également tenir compte de la qualité des images, de la présence ou non d’un spot lumineux et/ou d’une sirène, de la possibilité ou pas de zoomer à distance voire de faire pivoter l’angle de prises de vue… Tout cela explique les différences de prix à l’achat, mais aussi lors de l’utilisation. L’intervention d’un électricien pour installer une caméra filaire ou la souscription d’un abonnement pour la sauvegarde des données dans le cloud alourdissent la facture finale.

La question est de vérifier si ce que vous achetez correspond à vos besoins.

Une ou plusieurs marques?

Outre le quasi indispensable système d’alarme, les capteurs de mouvements, les détecteurs d’ouverture de portes et fenêtres peuvent avoir leur rôle. On tend volontiers à y associer des dispositifs d’automatisation pour l’ouverture/fermeture des volets, stores ou porte du garage. Sécurité et domotique se marient de plus en plus. La difficulté, pour le consommateur, ne consiste pas seulement à installer tout ce matériel et à habituer ses proches à l’utiliser. Il faut aussi en avoir le contrôle. On peut très bien choisir un produit de la marque X pour les caméras, Y pour les capteurs voire Z pour un autre élément. Mais comme chaque fabricant développe sa propre application pour smartphone, il sera nécessaire de jongler entre chacune pour gérer ses appareils. Ni pratique ni efficace! La technologie Matter, qui tend à résoudre ce problème, n’est pas encore exploitée par tous. Pour se faciliter la vie, on peut être tenté de rester fidèle à une seule marque pour chaque élément de son installation. Dans ce cas, on recommandera Arlo, Eufy, Eve, Google Nest, Netatmo, Somfy ou Ubiquiti.

Service 5 étoiles, oui mais…

Des entreprises de vidéosurveillance se sont engouffrées dans la brèche en matraquant pour certaines des campagnes publicitaires à répétition: «Signez un contrat avec nous et nous nous chargeons de tout: sélectionner le matériel, l’installer ET assurer la protection à distance 24h sur 24 et 7 jours sur 7 via nos opérateurs.» Intéressante sur papier, cette coûteuse formule génère parfois des comportements de marchands de tapis de la part des vendeurs. Et le degré de satisfaction des clients varie, notamment quand ils décident de mettre un terme au service. En tous les cas, le mot d’ordre consiste à éplucher le contrat – y compris les petits caractères – avant de signer. À qui appartient le matériel installé? Son entretien est-il couvert? Les télé-opérateurs peuvent-ils m’observer chez moi à mon insu? Que font-ils en cas d’intrusion? Que se passe-t-il le jour où je mets fin au contrat? Etc. Malgré un prix parfois élevé, l’obtention de la sécurité est loin d’être un long fleuve tranquille…

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