Comment fonctionne notre cerveau

Voici des trucs et astuces pour tout retenir plus facilement.

Contenu :

L’aptitude, l’attention, la motivation
L’influence de l’âge
Les perturbateurs temporaires
Les stratégies générales
Les stratégies internes
Comment retenir les noms ?
Comment retenir les chiffres ?
8 stratégies de mémorisation
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Nous sommes tous différents. Certains ont une mémoire d’éléphant tandis que d’autres en ont une mauvaise. Mais il est impossible de juger de la qualité de la mémoire dans son ensemble. Chacun a ses points forts et ses faiblesses. Pensez au professeur tête en l’air :un as dans sa branche mais incapable de se souvenir de ses rendez-vous ou du nom de ses collaborateurs.

Chacun développe sa propre spécialité. Une serveuse retient sans problème votre commande, un musicien reconnaît parfaitement les mélodies et vous mémorisez peut-être facilement les noms ou les numéros de téléphone,...

L’aptitude, l’attention et la motivation

L’aptitude joue un rôle important au niveau des capacités de mémorisation et nous ne pouvons rien y changer. Mais nombre d’autres facteurs, sur lesquels nous avons prise, influencent aussi la mémorisation.

L’attention joue un rôle capital lors de l’enregistrement de nouvelles informations. Nous oublions plus vite ce qui n’a pas ou peu retenu notre attention. En fait, inconsciemment nous sélectionnons en permanence les informations qui nous sont proposées par nos sens.

Nous accordons bien entendu davantage d’attention à ce qui nous intéresse qu’à ce qui ne nous intéresse pas. Et les centres d’intérêt de l’un ne sont pas ceux de l’autre. C’est une deuxième explication des différences observées au niveau de l’efficacité de la mémoire.

La motivation. Cela signifie-t-il pour autant que nous ne pouvons retenir que des choses que nous jugeons intéressantes ? Heureusement, non. Si nous sommes motivés, nous pouvons volontairement porter notre attention sur une matière définie et réussir à mémoriser des choses carrément ennuyeuses ou inintéressantes.

Le savoir. Outre l’aptitude, l’attention et la motivation, notre savoir joue également un rôle important au niveau de la mémoire. Mieux nous connaissons ou maîtrisons un domaine et plus facilement nous enregistrons de nouvelles informations à ce sujet.

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L’influence de l’âge

L’âge influence le fonctionnement de la mémoire. Qui n’a encore jamais dû baiser pavillon au jeu Memory face à un enfant de 7 ans ? Se souvenir précisément de l’endroit où se trouve une carte ne lui pose aucun problème. Sa mémoire à court terme fonctionne presque aussi bien que celle d’un adulte. Ce n’est cependant que vers l’âge de 12 à 15 ans que l’on commence à retenir des choses à plus long terme. La mémoire s’améliore constamment à mesure que l’intelligence se développe et que l’expérience s’accumule. Il est donc totalement faux de croire que les enfants possèdent une meilleure mémoire que les adultes. Ils font tout simplement preuve d’une bien plus grande vivacité d’acquisition de nouvelles aptitudes.

Aux alentours de 45 ans, la mémoire commence doucement mais sûrement à s’essouffler. Si l’on souhaite apprendre l’espagnol à cet âge, on aura besoin d’un peu plus de temps qu’un jeune de 20 ans pour mémoriser le vocabulaire. Cela ne signifie pas pour autant qu’avec un brin de motivation et d’attention, on ne puisse pas atteindre son objectif et même décrocher une mention  » excellent  » à l’examen.

À un âge plus avancé, il est de plus en plus difficile de retrouver une information précise. On dira, par exemple,  » Donne-moi le truc, là  » en désignant un stylo. On n’a bien entendu pas oublié le mot  » stylo « ,on a simplement besoin d’un peu plus de temps pour le retrouver. On peut oublier un mot à n’importe quel âge, mais, plus on vieillit, plus ce phénomène est fréquent. En outre, en vieillissant, on éprouve plus de difficultés à rester concentré, sans doute parce qu’on se fatigue plus vite. Il est donc d’autant plus important d’être sélectif et de bien choisir les sujets auxquels on s’intéresse.

La légère diminution de mémoire liée au vieillissement peut sans problème être compensée en consacrant plus de temps à ce que l’on veut retenir. Les avantages du savoir et de l’expérience ne se perdent pas. Il faut aussi avoir confiance en sa mémoire. Si on se dit d’avance : » Je ne le retiendrai jamais « ,il en sera vraisemblablement ainsi. Ceux qui ont une peur panique de la sénilité sont en général tellement perturbés par le moindre oubli qu’ils ne disposent plus de l’attention nécessaire pour enregistrer convenablement l’information.

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Les perturbateurs temporaires

Le stress. Lorsque nous sommes soumis à un stress beaucoup trop intense, la mémoire a davantage tendance à flancher. En effet, ce surcroît de tension la bloque littéralement. Exemple classique : plus moyen de se rappeler du numéro de code de sa carte bancaire en essayant de retirer de l’argent en quatrième vitesse à un guichet automatique. Panique ! Il suffit en général de se calmer et de respirer profondément pour avoir un éclair de lucidité et aider sa mémoire à sortir de ce black-out passager.

Autre exemple : la veille d’un départ en vacances, on travaille tard pour boucler tous les dossiers en cours. On rentre à la maison exténué et, le soir, en faisant rapidement les bagages, on oublie la moitié des affaires qu’on souhaitait emporter. En revanche, si la tension est trop faible, nous ne sommes pas suffisamment vigilants. Quand on assiste, par exemple, à un discours ennuyeux on a le plus grand mal à ne pas somnoler et, après coup, on ne se souvient pas de ce que l’orateur a dit.

Le chagrin. Le chagrin et les sautes d’humeur ont également une incidence néfaste sur la capacité de mémorisation. En effet, nous ne parvenons plus à prêter suffisamment d’attention à autre chose qu’à la cause de notre chagrin. Nous sommes moins attentifs et oublions donc plus facilement une foule de petites choses.

La condition physique. Last but not least, notre condition physique a une incidence non négligeable. Fatigue, douleurs, manque de sommeil,...nombre de symptômes physiques nous empêchent de fonctionner de façon optimale et ont une incidence négative sur notre mémoire. La première chose à faire est donc d’essayer de supprimer la cause de ce problème physique.

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Les stratégies générales

Est-il possible d’encore améliorer sa mémoire alors qu’on est concentré, motivé et que, dans la mesure du possible, on a écarté toutes les sources de perturbation? Certainement ! On peut appliquer certaines stratégies de mémorisation et entraîner sa mémoire.

De la même façon que l’on sollicite certains groupes de muscles en pratiquant des exercices physiques, on doit tenir compte du fait que la mémoire se compose de différents niveaux et qu’il n’existe pas d’exercice permettant de l’améliorer dans son ensemble. Généralement, on opte inconsciemment en faveur d’une stratégie de mémorisation bien déterminée. Mais il suffit parfois d’en appliquer une autre pour arriver à mémoriser certaines informations. Maîtriser cette stratégie requiert bien évidemment la pratique d’exercices.

La plupart des stratégies visent à enregistrer l’information de la meilleure façon possible .Ainsi, les informations stockées dans la mémoire à long terme sont plus facilement récupérables par la suite.

Il y a en tout premier lieu les stratégies générales : des méthodes qui favorisent les conditions de mémorisation. Par exemple, apprendre à faire, de manière consciente, des choix dans la quantité gigantesque d’informations qui nous parviennent quotidiennement. Et apprendre à accorder le temps et l’attention nécessaires à ce qui vaut la peine d’être retenu. Regarder plus longuement quelque chose, faire un commentaire pour soi ou poser des questions sont autant de moyens d’y parvenir.

On peut aussi recourir à des accessoires, par exemple un crayon ou un stylo. En écrivant, on se concentre mieux. En outre, notre mémoire est stimulée par nos sens et la peur d’oublier nous quitte dès que nous savons que nous pourrons consulter nos notes. Les notes peuvent revêtir beaucoup de for- mes :une liste de courses, un post-it sur le frigo, un agenda dans lequel nous no- tons nos rendez-vous, un journal, un calendrier des anniversaires, les notes prises lors d’une réunion,...

Des objets peuvent également nous ai- der à ne pas oublier certaines choses. Une bouteille vide près de la porte nous rappelle que nous devons porter nos vidanges à la bulle. Un noeud dans notre mouchoir nous rappelle de ne pas oublier quelque chose. Même si le noeud n’indique pas concrètement ce que nous devons retenir...

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Stratégies internes

Les stratégies internes sont des processus qui se déroulent dans la tête et que nous pouvons utiliser pour favoriser la mémorisation. On peut ainsi anticiper, répéter, structurer, établir des liens et visualiser.

Anticiper. Lorsqu’on fixe une information, on peut anticiper les circonstances précises dans lesquelles elle nous sera utile. Pour préparer un examen à questions ouvertes, par exemple, on doit stocker l’information de manière à pouvoir la récupérer sans aucune aide extérieure. S’il s’agit d’un questionnaire à choix multiple, on sait que les autres réponses proposées peuvent nous aider.

Répéter est la stratégie la plus connue et la plus efficace, mais elle réclame beau- coup de temps et d’efforts. Elle n’est utile que pour les choses à apprendre par coeur. Pour cela, mieux vaut fragmenter l’information et la répéter souvent que d’essayer de la mémoriser en une seule fois. On peut, par exemple, afficher un papier à di- vers endroits de la maison de manière a? pouvoir répéter la matière chaque fois que l’on passe devant.

Structurer consiste à mettre ce qu’on veut retenir dans un ordre logique. Cela permet de mieux stocker l’information et de la récupérer plus facilement.

Établir des liens est une manière active de faire des  » noeuds  » dans notre mémoire comme dans un mouchoir. L’information que nous enregistrons est liée à des données déjà stockées. Pour retenir des détails relatifs à différentes personnes, on peut lier chaque élément à un signe distinctif de la personne concernée. Lorsqu’on n’arrive pas à établir de liens, on peut recourir à des astuces telles que les moyens mnémotechniques. La célèbre phrase  » Viens mon chou, mon joujou, mon bijou, viens sur mes genoux et jette des cailloux sur ces vilains hiboux pleins de poux  » permet, par exemple, de retenir tous les mots en  » ou  » prenant un  » x  » au pluriel. On peut aussi essayer de faire ri- mer ou de mettre en musique certaines données qui n’ont rien en commun. On apprend en effet bien plus facilement par coeur une chanson qu’un texte suivi...

Visualiser. On retient mieux ce qu’on voit. C’est pourquoi il est intéressant de former des images de ce que nous voulons mémoriser afin de visualiser les choses. On mémorise mieux des mots lorsqu’on y associe des images. Cette stratégie requiert certes une certaine pratique mais elle s’avère payante.

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Comment retenir des noms

Rien de plus difficile que de mémoriser des noms. Voici les stratégies qui marchent.

Sélectionner N’essayez pas de retenir trop de noms à la fois Concentrez-vous, dans une assemblée composée d’inconnus, d’abord sur les noms de vos voisins, ensuite sur ceux des autres.

Consacrer davantage de temps et d’attention : écoutez bien le nom de la personne qui se présente à vous. Si vous ne l’avez pas bien compris, demandez-lui de répéter. Ou répétez-le-lui.

Noter un nom. Non seulement vous l’en- tendez mais, en outre, vous le voyez et vous pouvez encore consulter votre « copion » tout en y ajoutant des détails supplémentaires permettant de mieux récupérer l’information enfouie dans votre mémoire.

Répéter le nom plusieurs fois pendant la conversation.

Établir des liens. Si le nom vous fait penser à quelque chose, liez ces deux informations. Connaissez-vous, par exemple, une autre personne portant le même patronyme ?

Visualiser. Certaines personnes donnent spontanément un tuyau lorsqu’elles se présentent. Ainsi, un membre de la rédaction de Plus Magazine se présente toujours ainsi au téléphone :  » Mme Plume, comme une plume « .L’image de la plume facilite la mémorisation de son nom ainsi que la façon de l’écrire.

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Comment retenir des chiffres

Numéros de téléphone, comptes bancaires, dates de naissance, codes pin,...la vie quotidienne nous oblige à mémoriser beaucoup de chiffres. Voici comment les retenir.

Sélectionner. Plus les chiffres jouent un rôle important dans notre vie, plus il est essentiel de les sélectionner intelligemment. Devez-vous vraiment apprendre par coeur tous ces chiffres ou bien y a-t-il une alternative ? N’essayez jamais de mémoriser trop de chiffres et de nombres simultané- ment.

Noter. Bien qu’il soit déconseillé de noter un code pin, par exemple, certains petits trucs permettent de le faire sans danger. Notez, par exemple, le nom d’un parent imaginaire à qui vous attribuez un numéro de téléphone ou une date d’anniversaire intégrant votre code pin.

Structurer. Pour retenir des séries de chiffres, mieux vaut les structurer. Le nombre 334556,par exemple, est plus facile à mémoriser lorsque vous le décomposez en séquences de deux chiffres :334556.Pour structurer les nombres, vous pouvez aussi les additionner, les intégrer dans un couplet ou leur accoler une mélodie.

Établir des liens. Pensez à mettre les nombres en relation avec un élément significatif .Pour retenir 4712,par exemple, pensez à une « célèbre eau de Cologne + 1 ».

Visualiser. Certains mouvements peuvent s’avérer très utiles. Vous pouvez, par exemple, vous souvenir d’un code pin en pensant aux mouvements que fait votre doigt en se déplaçant sur le clavier. Vous pouvez adopter la même tactique pour composer un numéro de téléphone. Et pourquoi ne pas dresser mentalement un graphique reprenant les différents chiffres? Pour mémoriser le 7, le 4,le 2 et le 9,vous pouvez penser aux heures d’un cadran d’horloge.

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8 stratégies de mémorisation

Comment mieux enregistrer l’information dans la mémoire et pouvoir ensuite la récupérer plus facilement ?

  • Sélectionner l’information. Quelles sont les informations dont je veux me souvenir? Et quelles sont celles qui ne valent pas la peine d’être retenues ?
  • Être intéresse?. Consacrer assez de temps à l’examen de l’information proposée.
  • Recourir à des astuces. Prendre des notes, placer des objets en évidence, utiliser un agenda, un réveil,...
  • Se projeter dans le futur. Et tenir compte des situations dans lesquelles il faut se souvenir de l’information. Lorsque l’on étudie en vue d’un discours, d’un examen,...
  • Répéter. Répéter l’information à voix haute ou en pensée ou encore y prêter régulièrement attention.
  • Structurer. Agencer logiquement l’information que l’on souhaite retenir.
  • Établir des liens. Lier les informations nouvelles à ce que l’on connaît déjà.
  • Visualiser. En pensée, accompagner l’information d’images.

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