Démence : les bienfaits du sommeil lourd
Vous dormez comme une souche et sans ronfler ? Bonne nouvelle : cela pourrait diminuer les risques de démence.
Et si le sommeil profond préservait nos capacités cérébrales ? Selon une étude du Pacific Health Research and Education Institute d’Honolulu (Hawaï) publiée dans la revue Neurology, passer peu de temps en sommeil profond durant la nuit pourrait augmenter de deux fois le risque de souffrir d’une atrophie généralisée du cerveau.
Bien qu’il ne dure en moyenne qu’1h40 – que vous dormiez trois ou douze heures au total n’y change rien ! – , le sommeil profond constitue la phase la plus importante du sommeil. Il suit la phase d’endormissement et précède celle du sommeil paradoxal, durant laquelle nous rêvons. C’est durant l’étape de » sommeil lent profond » que le corps est le plus au repos et que l’activité musculaire est la plus basse. La durée du sommeil profond est généralement plus importante chez les enfants et les sportifs, mais a malheureusement tendance à diminuer avec l’âge.
Toujours dans la même étude, les auteurs révèlent qu’une personne affichant une faible saturation en oxygène durant une grande partie de la nuit – suite à une insuffisance respiratoire, des apnées du sommeil... – risquerait davantage de souffrir de micro-infarctus. Rarement détectés, ceux-ci entrainent couramment des lésions microscopiques dans le cerveau qui, elles aussi, favorisent la dégénérescence cérébrale.
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