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Deux universités étudient l’impact des attentats sur la santé de la population

Plus d’une semaine après les attentats qui ont frappé Bruxelles, deux universités entament une étude pour mesurer l’impact de ces actes terroristes sur la santé de la population. Deux questionnaires à remplir en ligne en toute discrétion.

Accessible à cette adresse, l’étude de l’ULB est menée par des chercheurs du Centre de Recherche en psychologie sociale et interculturelle. Son but ? Mieux comprendre l’impact psychologique et les facteurs de résilience en rapport avec les événements dramatiques récents et plus particulièrement les attentats du 22 mars à Bruxelles, confie l’université. Ces attentats peuvent réactiver des traumatismes passés et engendrer un sentiment d’impuissance ainsi que des émotions comme l’anxiété, l’irritation, l’hyper vigilance ou encore la colère, explique Ilios Kotsou, chercheur en psychologie à l’ULB.

Comme après Paris

De son côté, la VUB (Vrije Universiteit Brussel) ressort un questionnaire élaboré au lendemain des attentats de Paris afin d’examiner les retombées de tels actes sur le bien-être de la population. Cette enquête, menée par le groupe de recherche Mental Health and Wellbeing et dirigée par l’anthropologue médical Reginald Deschepper, entend analyser les symptômes physiques et mentaux comme l’anxiété. « C’est une étude brève qui sert de préparation à une étude plus grande », précise le spécialiste. Le questionnaire avait été préparé à la suite des attentats de Paris, avant d’être soumis à un comité d’éthique. « Nous y sommes revenus en raison des circonstances ». Il ne sera disponible que pendant un court laps de temps pour « éviter le risque de déformation des informations ».

Pour dégager des mesures

Grâce aux réponses obtenues, les spécialistes espèrent pouvoir dégager des mesures à mettre en place à l’avenir afin de limiter les conséquences négatives sur la santé. Le questionnaire est destiné aux Bruxellois, mais également aux étrangers ou aux navetteurs présents dans la capitale le matin du 22 mars. Des études américaines menées après les attentats du 11 septembre et d’autres réalisées en Israël ont établi que de tels événements ne provoquaient pas seulement des problèmes mentaux, mais engendraient également des perturbations artérielles, cardiaques et des infarctus.

L’étude de la VUB est disponible sur ici.

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