Le coup de la panne concerne aussi les femmes
Bien qu’elle soit habituellement associée à l’homme, la panne sexuelle peut également survenir chez la femme. Mais comme elle est bien moins visible de l’extérieur, on n’en parle pas toujours. Alors à quoi est-elle due et comment la dépasser ? Retour sur celle qui en panique plus d’un et en inquiète
Alors à quoi est-elle due et comment la dépasser ? Retour sur celle qui en panique plus d’un et en inquiète plus d’une.
La panne sexuelle se manifeste différemment chez la femme et l’homme. En effet, elle est visible directement chez ce dernier puisque cela se voit de l’extérieur. C’est ce qu’on appelle également le problème érectile ou la panne d’érection. Chez la femme, il s’agit davantage d’un manque de lubrification voire, plus rare, d’une forme de vaginisme qui empêche toute pénétration par la contraction des muscles du vagin.
Au-delà de ces différences de manifestation, la panne rassemble l’homme et la femme sur un bon nombre de points. En effet, elle touche directement l’intimité du couple au travers de la sexualité d’une part, mais a aussi un impact sur la communication et la compréhension au sein du couple.
Eviter l’incompréhension
Les réactions face à la panne sont nombreuses et pas toujours appropriées. Du côté de l’homme comme de la femme, elles sont souvent dues à de l’incompréhension et/ou de la vexation. Les partenaires font alors face à des commentaires du style : » Je ne t’excite pas/plus ? « , » Tu en aimes un(e) autre ? « .
Ce qui est inconnu ou incontrôlable peut faire peur, alors qu’il est en fait difficile de pouvoir maîtriser toutes les composantes d’une relation sexuelle. En effet, les pannes sexuelles sont indépendantes de la volonté de la personne. Cette dernière se voit dès lors comme une victime impuissante, honteuse de ne pas être performante. Pourtant, il est possible de ne pas subir la situation la tête baissée. Selon l’enquête » Elle et lui face à la panne « , menée par l’IFop pour Lilly en avril 2011, qui s’est intéressée à la panne sexuelle chez l’homme, la moitié des hommes et des femmes ont conscience que la panne a pour origine un problème dû à un facteur environnemental (stress, fatigue, pollution) plus qu’un manque d’amour pour son/sa partenaire.
Il est toutefois évident que, quelle que soit son origine, la panne sexuelle a un effet davantage paralysant que neutre sur la personne qui la subit. Pourtant, à moins que son origine soit majoritairement physiologique et qu’elle nécessite une consultation urologique, la panne n’est pas irrémédiable. Cela signifie que lorsqu’elle survient, si le/la partenaire reste empathique et doux/douce, et qu’il/elle rassure l’homme le cas échéant, le rapport sexuel peut avoir à nouveau lieu quelques minutes ou heures plus tard, selon l’envie du couple.
Lubrification et érection inconstante
Il en va de même pour la femme qui ne lubrifie pas assez, voire pas du tout. A moins qu’elle ne souffre d’un problème gynécologique, il arrive que la femme ne mouille pas, simplement parce que son corps ne réagit pas de la même manière à chaque fois. Les femmes peuvent en témoigner, leur lubrification n’est pas toujours identique et de la même abondance, de la même manière que l’érection varie chez l’homme.
Le partenaire peut, par exemple, prodiguer des caresses et baisers sur le corps de sa bien-aimée et voir quelle réponse corporelle est donnée à ces messages et sensations.
N’oubliez pas que la personne qui est » en panne » a également envie de conduire, mais que c’est davantage son véhicule qui ne lui permet pas de faire la route. Alors faites une pause et si le problème persiste, n’hésitez pas à consulter les dépanneurs sexologiques.
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