Les patates, c’est bon, mais pas trop !
Mmmmh ! Une bonne frite belge ou une purée relevée à l’huile de truffe ! Ou encore une pomme de terre en chemise cuite à la vapeur qui révèle toutes ses saveurs. Une patate, c’est délicieux, mais il vaut mieux ne pas en abuser !
Des chercheurs nous recommandent même de n’en consommer que sept portions de 150 grammes par semaine sous peine de développer un diabète de type 2. Cette maladie chronique se caractérise par un excès continu de sucre dans le sang, aussi appelé hyperglycémie. Le diabète de type 2 résulte de facteurs génétiques, mais également de causes diverses comme le surpoids, l’obésité et le manque d’activité physique. Ces facteurs aggravent ou entraînent l’apparition de la maladie. Elle touche généralement les adultes d’âge mûr et survient davantage chez les personnes obèses ou en surpoids.
Une étude de grande ampleur
Selon une récente étude menée par des chercheurs japonais de l’Osaka Center for Cancer and cardiovascular Disease, la consommation régulière de pommes de terre pourrait également favoriser l’apparition du diabète de type 2, qui est le plus fréquemment diagnostiqué chez les patients. Les scientifiques ont compilé les données de nombreuses études antérieures, réalisées entre 1984 et 2000 et qui avaient été menées auprès de plus de 200.000 professionnels de la santé sans antécédents cardiovasculaires, de cancer ou de diabète. Pendant toute cette période, ils avaient dû noter leurs habitudes alimentaires pendant quatre ans et passer des tests tous les quatre ans. Au cours de suivi, les chercheurs ont identifié 15.362 nouveaux cas de diabète de type2.
Privilégier les graines
Ainsi, les personnes qui consommaient régulièrement des pommes de terre – quelle que soit leur forme : purée, frites, cuites au four, ... – avaient plus de risques de développer un diabète de type 2. Dès lors, les recommandations des chercheurs sont sans appel : au-delà de sept portions de pommes de terre par semaine (une portion vaut 150 grammes), le risque de souffrir d’un diabète de type 2 augmente de 33%. Entre deux et quatre portions hebdomadaires, le risque n’augmente que de 7%. » Les pommes de terre sont riches en glucides et lorsqu’elles sont servies chaudes, l’estomac les digère encore plus vite, ce qui augmente le taux de sucre dans le sang « , explique le Dr Muraki, principal auteur de cette étude. Et le risque est plus accru encore lorsqu’il s’agit de portions de frites (+19%). En revanche, lorsqu’on remplace trois portions par semaine de pommes de terre par la même quantité de grains entiers, le risque diminue de 12%. Mieux vaut donc les remplacer par du riz, du quinoa ou du maïs.
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