Simple coup de blues ou vraie dépression ?

Il existe des traitements efficaces pour chaque type de dépression...

Contenu :

Une dépression est une maladie
Les troubles du sommeil, un symptôme
Pas si rare que ça
Plus de femmes
Le diagnostic n’est pas si simple
Pourquoi l’un et pas l’autre ?
Le traitement d’une dépression
Identifier une dépression
Conseils

« Je ne sais plus quoi faire »... Une pile de dossiers qui s’amoncellent sur votre bureau, un accrochage verbal avec votre partenaire, un (petit-)enfant gravement malade,... il y a mille et une raisons de broyer du noir. Rien de plus normal. Il est impossible d’être plein d’entrain 365 jours par an. A fortiori lorsque vous en connaissez la cause, cette déprime est tout à fait compréhensible et ne doit pas vous alarmer. Levez un peu le pied, accordez-vous un petit plaisir, couchez-vous plus tôt, faites un petit break professionnel... vous remarquerez bien vite que votre abattement fond comme neige au soleil. Quelques jours plus tard, le ciel sera à nouveau complètement dégagé. Si votre mal-être persiste, il faut consulter. Le docteur Ilona Merkovic nous explique comment reconnaître une vraie dépression.

La dépression est une maladie

Le docteur Ilona Merkovic : « Une dépression se caractérise par une humeur anormalement morose qui persiste pendant une longue période. Bien sûr, il n’est pas aisé de tracer la frontière. La transition se fait souvent si progressivement que vous pouvez glisser dans la dépression sans le remarquer. Il est pourtant fort important de reconnaître une dépression à temps. C’est une maladie qui peut et doit être traitée ! »

Une dépression ne se résume pas, en effet, à des idées noires, elle peut également remettre en cause la vie quotidienne dans de nombreux domaines. Les traits essentiels d’une dépression varient d’un individu à l’autre, ce qui rend parfois son dépistage difficile.

Pour certains, le fait que la dépression est une affection psychiatrique reste un tabou les empêchant d’admettre leur état dépressif et les incitant à se cacher la vérité derrière toutes sortes de maux physiques. Ils sont ainsi souvent passés par toutes sortes de spécialistes, d’examens et de traitements inutiles avant de débuter un traitement approprié à leur dépression.

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Les troubles du sommeil, un symptôme connu

Les troubles du sommeil sont assez répandus et peuvent avoir de nombreuses causes. La dépression est l’une d’entre elles. Il n’est pas rare que ce soit le symptôme avancé par le patient lorsqu’il se décide à consulter un médecin. Il est, en effet, plus facile d’admettre des troubles du sommeil plutôt que de reconnaître franchement sa détresse, surtout lorsqu’il n’y a aucune bonne raison d’être dans cet état et que vos proches estiment que « vous avez tout pour être heureux ».

Le docteur Merkovic : « Plus de 90 % des dépressifs se plaignent de troubles du sommeil. C’est pourquoi chaque médecin consulté par un patient pour des problèmes de sommeil devrait vérifier s’il n’y a pas une dépression sous-jacente. Les variations dans les taux de neurotransmetteurs tels que la sérotonine et la noradrénaline ont, en effet, une incidence indéniable sur le sommeil. Mais l’inverse est également possible : celui qui dort très mal pendant une longue période ne récupère pas suffisamment, rumine dans son lit et peut développer une dépression à terme.

Les perturbations typiques de la structure du sommeil des dépressifs sont une phase d’endormissement beaucoup plus longue, beaucoup moins de sommeil profond durant les phases 3 et 4, d’où une récupération physique insuffisante, une anticipation importante du sommeil paradoxal et après quatre heures environ, la plupart de ceux qui sont concernés se réveillent et se rendorment très difficilement.

Lorsqu’un dépressif consulte un médecin et n’évoque que ses problèmes de sommeil, il se voit souvent prescrire un somnifère. Cela peut lui permettre de dormir quelques heures mais son problème reste entier. La dépression n’est pas traitée.

Un traitement médicamenteux contre la dépression n’a toutefois pas une action immédiate. La majorité des médicaments ne donnent un résultat tangible qu’après un mois environ. En outre, certains de ces médicaments (les SSRI) provoquent, en début de traitement, un chamboulement de l’architecture du sommeil, ce qui favorise d’autant les problèmes de sommeil. C’est pourquoi, dans un tiers à une moitié des cas, ce traitement est combiné, pendant les premières semaines, avec un somnifère de la nouvelle génération qui occasionne peu, voire pas d’accoutumance. « 

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Pas si rare que ça...

« Dans notre société, nous devons toujours être productifs et tendre à la perfection dans tous les domaines. Malheureusement, nul n’est parfait, explique le docteur Merkovic. Chacun doit un jour faire face à des épreuves comme la maladie, le décès d’un être cher, la perte d’un emploi, un divorce,... Même des événements heureux comme une promotion, la naissance d’un enfant, l’achat d’une maison, etc. peuvent faire peser une pression supplémentaire sur nos épaules et nous stresser. La société a toutefois du mal à l’accepter. Elle ne tolère pas les faiblesses, ce qui explique l’augmentation exponentielle du nombre de dépressions, qui, très souvent, ne sont pas reconnues à ce titre parce que ceux qui en souffrent font tout pour les dissimuler. « 

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Plus de femmes

Selon une enquête réalisée par l’Institut scientifique de santé publique, 9 % des Belges âgés de plus de 15 ans présentent des symptômes de dépression. Une femme sur cinq et un homme sur dix souffrent de dépression au cours de leur vie. Autrement dit, à l’heure actuelle, près de 650.000 Belges sont dépressifs.

Seulement 80 % des patients dépressifs consultent un généraliste. Dans près de la moitié des cas, le généraliste pose un diagnostic de « dépression ». Les autres cas sont traités pour des problèmes de douleurs, d’insomnie, de fatigue,... parce que les patients mettent en avant non pas leur accablement moral mais leurs maux physiques.

Il y a plusieurs explications au fait que les femmes sont deux fois plus touchées par la dépression que les hommes. Primo, il y a la pression croissante exercée sur la femme, qui doit combiner ses rôles de mère, fille de parents âgés, travailleuse, épouse etc. Secundo : les hormones sexuelles féminines joueraient un rôle dans les troubles de l’humeur. Et enfin, certains scientifiques estiment que les femmes font plus facilement état de leur dépression que les hommes.

Généralement, on ne souffre de dépression qu’une fois dans sa vie. 40 à 50 % des gens traversent toutefois régulièrement une période de dépression. Et, chez près de 15 % des patients, la dépression évolue en problème chronique.

« C’est précisément pour éviter qu’une dépression ne récidive qu’il est fort important que le diagnostic soit posé à temps et que la dépression soit traitée vite et bien », souligne le docteur Merkovic.

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Le diagnostic n’est pas si simple

Il est très clair qu’un médecin doit faire preuve de prudence en posant un diagnostic de dépression. Pour parler de dépression, il faut déceler la présence d’un certain nombre de symptômes. Il est donc important que le médecin examine soigneusement leur nombre, leur gravité et leur durée. Il en va de même pour les causes éventuelles (il y a rarement une cause unique, c’est presque toujours une combinaison de facteurs qui ont conduit à la dépression) et l’existence ou non d’une prédisposition à développer une dépression. Puisqu’un dépressif ne formule jamais spontanément beaucoup d’éléments et qu’il ne faut rien négliger, il existe plusieurs questionnaires standardisés destinés à poser le diagnostic d’une dépression et à en évaluer la gravité.

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Pourquoi l’un et pas l’autre ?

Pourquoi, dans un groupe de gens ayant plus ou moins le même vécu, certains développent-ils une dépression et d’autres pas ? Il est impossible de répondre à cette question pour l’instant. Il est un fait établi qu’il n’y a pas de cause unique à une dépression, mais que c’est presque toujours une combinaison d’éléments qui conduit à la maladie. C’est une question d’équilibre entre nos capacités (définies par des éléments biologiques, génétiques et psychosociaux) et ce que nous devons assumer.

  • La prédisposition héréditaire joue aussi un rôle dans les dépressions. Ceux qui sont nés dans une famille comptant plusieurs dépressifs, courent plus de risques.
  • Au niveau du cerveau, l’information passe d’une cellule nerveuse à l’autre par la libération de substances messagères ou neurotransmetteurs dans l’espace les séparant. Deux de ces neurotransmetteurs, en l’occurrence la sérotonine et la noradrénaline, joueraient un rôle. On a constaté une carence relative en sérotonine et/ou noradrénaline dans certaines parties du cerveau des dépressifs. On ne sait pas encore si ce problème est congénital ou s’il survient après la naissance.
    Les médicaments utilisés pour traiter une dépression tentent de résorber ce déficit relatif en neurotransmetteurs via plusieurs mécanismes de fonctionnement.
  • On constate également que les dépressions sont plus fréquentes en présence de certaines maladies physiques. Ainsi, un certain nombre de maladies auraient une incidence directe sur le fonctionnement du cerveau. Des études ont montré que 30 % de ceux qui ont fait une attaque cérébrale développent une dépression. D’autres affections cérébrales peuvent conduire à une dépression : la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, la maladie de Huntington et l’épilepsie apparue à un âge plus avancé. Les affections touchant les organes qui produisent des hormones, comme la thyroïde, le cortex surrénal ou l’hypophyse, peuvent aussi être détonateurs.
    D’autre part, certaines maladies physiques peuvent représenter un tel fardeau psychologique qu’elles provoquent une dépression. Le cancer et le rhumatisme articulaire en sont des exemples.
    Bien entendu, en pareil cas, il faut tout d’abord traiter la cause physique.
  • Certaines dépressions sont la conséquence d’une consommation de médicaments ou de drogues. Plusieurs dizaines de médicaments peuvent être à l’origine d’une dépression. C’est pourquoi il est essentiel que votre médecin soit toujours informé de tous les médicaments que vous prenez. Quelques médicaments appartenant à ce groupe : les corticostéroïdes, les progestagènes (notamment dans la pilule), certains médicaments contre l’hypertension et les affections cardiaques et la lévodopa, un médicament utilisé pour soigner la maladie de Parkinson.
    La (sur-)consommation régulière d’alcool peut également conduire à la dépression. Il en va de même pour l’usage de stupéfiants.
  • Bien entendu, les facteurs psychologiques joueront également un rôle dans la prédisposition au développement d’une dépression. Les individus qui présentent certains traits de caractère ou de personnalité deviendront plus facilement dépressifs que d’autres : ceux qui souffrent d’un complexe d’infériorité, qui ont un manque d’estime de soi, qui sont hypersensibles à la critique, qui se sentent coupables pour un rien,... Les événements ayant marqué leur jeunesse pourraient jouer un rôle important.

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Le traitement d’une dépression

Soutien et compréhension sont deux mots clés pour un dépressif. Certes, ce n’est pas simple et il faut parfois faire preuve d’une patience infinie. Car les dépressifs n’ont que faire, par exemple, de mots comme « Du nerf, ça ira mieux demain ! ». Cela leur inspire souvent encore plus le sentiment que la réalité de leur problème n’est pas reconnue, qu’ils sont considérés comme des malades imaginaires. Ceux qui souffrent d’une vraie dépression se confient moins facilement. La communication non verbale est importante pour les sortir de leur isolement : une tape sur l’épaule, passer un bras protecteur autour de leurs épaules, être simplement là quand ils en ont besoin.

Etant donné qu’il est essentiel de traiter vite et bien une dépression si l’on veut limiter les risques de rechute ou d’évolution vers un problème chronique, il est indispensable de recourir à l’aide d’un professionnel. Il n’y a pas de honte à raconter à votre médecin traitant que vous êtes dépassé par les événements et que vous vous sentez très triste et morose. Parfois, une bonne discussion avec le médecin peut déjà faire des miracles. Il peut vous donner des explications sur la maladie de manière à mieux cerner ce qui vous arrive et à prendre conscience qu’il y a effectivement une interaction entre certains symptômes qui ne vous paraissaient pas reliés. Si la dépression est trop sérieuse et requiert un traitement de longue durée, le médecin généraliste enverra habituellement le patient chez un psychiatre. Il déterminera les soins qui conviendront le mieux au dépressif : thérapie verbale, psychothérapie...

La meilleure façon d’aborder une dépression vite et bien consiste à combiner ces techniques avec un traitement médicamenteux. Les antidépresseurs donnent de bons résultats chez une majorité de patients. Il arrive qu’un premier médicament n’agisse pas et qu’il faille en essayer un deuxième, voire un troisième. Il existe aussi différents groupes d’antidépresseurs, avec leurs caractéristiques et effets secondaires spécifiques. Les antidépresseurs les plus récents ont généralement moins d’effets secondaires que les antidépresseurs tricycliques. Le médecin déterminera ce qui convient le mieux.

Lorsque les problèmes de sommeil sont importants, il peut opter pour la mirtazapine, une substance assez récente qui fait réapparaître les phases de sommeil profond dès la première semaine. On pourrait donner ainsi des dizaines d’exemples. En fin de compte, il n’y a qu’un petit groupe d’environ 5 % de patients qu’aucun médicament ne parvient à soulager. Mais il faut tenir compte du délai d’action des antidépresseurs : six semaines sont nécessaires avant d’observer les premières améliorations. La persévérance s’impose. En début de traitement, les grands dépressifs doivent être suivis de près. Ceux qui ont des pensées suicidaires n’ont pas, à l’apogée de la dépression, le courage de mettre leurs projets à exécution. En revanche, lorsque leur état semble commencer à s’améliorer, le frein du manque d’initiative disparaît et c’est précisément à ce moment que certains passent à l’acte.

Un traitement aux antidépresseurs doit en outre être poursuivi pendant un temps suffisamment long. Il faut le prendre pendant 4 à 6 mois après la disparition des symptômes. La peur de développer une dépendance à ces médicaments, elle, n’est pas fondée.

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Identifier une depression

LA DÉPRESSION CLASSIQUE OU MAJEURE

On souffre de dépression lorsqu’on présente les symptômes suivants pendant au moins deux semaines, pratiquement tous les jours et, de surcroît, pendant une grande partie de la journée :

  • une humeur dépressive : tristesse, pessimisme, manque de confiance en soi
  • un manque d’intérêt ou de plaisir notable dans tous les domaines : ne plus pouvoir apprécier les choses que l’on aimait précédemment telles que les contacts avec les amis et la famille...
  • et au moins 3 des problèmes suivants :

troubles du sommeil : difficulté à s’endormir et à dormir une nuit complète. On se réveille très tôt sans pouvoir se rendormir
troubles de l’appétit : perte d’appétit ou, à l’inverse, boulimie
lenteur ou agitation : penser, parler et agir se font au ralenti. À l’inverse, le dépressif peut également être fort agité
tension : se manifeste souvent par des maux de tête, maux de ventre, pressions sur l’estomac,...
angoisse, sachant qu’il n’est parfois pas facile de savoir de quoi le dépressif a précisément peur
variations en cours de journée : la plupart des dépressifs ont beaucoup de mal à se mettre en route le matin mais se sentent mieux le soir. L’inverse est vrai également
perte d’énergie : la sensation d’être fatigué dès le lever
sentiment d’infériorité : sentiment d’échec, de manque de séduction,...
sentiment de culpabilité : se faire constamment des reproches
problèmes de concentration : difficulté à se concentrer. Souvent, ce qu’on dit à un dépressif entre par une oreille et en ressort par l’autre. Chez les personnes plus âgées, c’est souvent considéré, à tort, comme les signes avant coureurs de la démence
indécision : impossibilité de prendre la moindre décision...
problèmes physiques : fatigue, douleurs, bouche sèche, problèmes gastriques, constipation, troubles de la menstruation... qui retiennent tellement l’attention que la dépression est souvent ignorée pendant longtemps. Ceux qui présentent des problèmes physiques inexplicables souffrent de dépression dans 30 % des cas. Lorsque cette dernière est soignée, les problèmes physiques disparaissent aussi
perte de libido, qui peut découler de la dépression proprement dite ou être un effet secondaire de certains antidépresseurs
hypocondrie : conviction bien ancrée que l’on a une maladie ou l’autre
symptômes psychotiques : certaines dépressions peuvent s’accompagner d’égarements dont on ne peut sortir le patient
obsessions : le patient est parfois habité par des pensées qu’il ne parvient pas à chasser de son esprit
obsession de mort : la mort est considérée comme la seule issue pour échapper à la souffrance.

LE TROUBLE DYSTHYMIQUE

Il s’agit d’une forme plus légère de dépression dont les symptômes sont présents depuis plus de deux ans, avec des périodes de rémission qui ne durent jamais plus de deux mois. Outre l’humeur dépressive, les symptômes les plus courants (dont deux doivent être présents) sont les suivants : trouble de l’appétit, fatigue, manque d’estime de soi, pessimisme marqué, troubles du sommeil, problèmes de concentration ou difficultés à prendre des décisions.

LA DÉPRESSION SAISONNIÈRE

Ce trouble de l’humeur typiquement saisonnier survient en automne et en hiver. Il se caractérise par de la morosité, de la fatigue, un manque d’énergie et un besoin de sommeil accru. Certains ont également un net regain d’appétit, surtout pour les sucreries. Cette déprime saisonnière, disparaît dans la plupart des cas spontanément au printemps et réagit habituellement bien à la luminothérapie.

LE TROUBLE BIPOLAIRE OU PSYCHOSE MANIACO-DEPRESSIVE

Chez certains, les périodes dépressives alternent avec de périodes d’euphorie appelées épisodes maniaques. Ceux qui en souffrent sont exaltés. Ils ont une énergie débordante et voudraient faire mille et une choses en même temps, ce qui conduit parfois à un certain chaos. Leurs pensées sont parfois très embrouillées.

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Conseils

Conseils pour les dépressifs

  • Acceptez vos sentiments de morosité et d’accablement. Ne faites pas la politique de l’autruche.
  • Parlez de vos sentiments avec d’autres. Il n’y a aucune raison d’en avoir honte.
  • Cherchez de l’aide. Votre médecin traitant peut certainement vous aider.
  • Continuez à bien vous soigner.
  • Continuez à mener une vie régulière. Levez-vous et allez dormir à des heures régulières, même si vous n’en avez aucune envie.
  • Faites de l’exercice physique : promenade, bicyclette, nage.
  • Ne vous renfermez pas, continuez à rechercher le contact social.
  • Suivez minutieusement le traitement prescrit.


Conseils pour l’entourage

  • Reconnaissez la réalité des problèmes d’un dépressif. Ne les banalisez pas et ne les considérez pas comme de la comédie.
  • N’essayez pas de dérider un dépressif à tout prix, vous ne réussirez de toute façon pas.
  • Faites preuve de compréhension et de patience.
  • Soyez toujours prêt à écouter, manifestez votre attachement.
  • Ne renoncez jamais.
  • Recourez à l’aide d’un professionnel.
  • Essayez d’inciter le dépressif à faire avec vous des choses très simples comme sortir le chien ou faire des courses.
  • Ne vous sacrifiez pas car vous risquez aussi de sombrer à votre tour dans la dépression.

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