Une personne diabétique sur trois n’est pas consciente de sa maladie
Une personne diabétique sur trois n’est pas consciente de sa maladie, relève l’Association du diabète (AD). Or, un diabète qui n’est pas soigné correctement peut, avec le temps, endommager durablement les organes, affecter la qualité de vie et entraîner des coûts importants liés aux soins.
Plutôt qu’une pathologie unique, le diabète est un ensemble de maladies et peut donc avoir plusieurs origines. Ces maladies partagent toutefois un point commun: celui d’endommager l’endothélium, la paroi tapissant l’ensemble des vaisseaux sanguins. En conséquence, plusieurs organes comme le coeur et le système cardiovasculaire de manière générale, mais aussi les yeux et les reins peuvent fonctionner moins bien. L’excès prolongé de sucre dans le sang détériore également les nerfs, provoquant une absence de sensibilité à la douleur.
En outre, ces complications engendrent des coûts élevés, directs (liés aux hospitalisations découlant de ces complications) et indirects (réduction ou arrêt de travail lorsque la personne diabétique n’est plus capable de travailler comme avant), note l’Association du diabète.
Limiter les risques
Cependant, il est possible de limiter les risques liés à cette maladie grâce au dépistage et à une prise en charge précoce. Les facteurs de risque comme l’excès de cholestérol, le tabagisme ou l’hypertension sont également à tenir à l’oeil. Le maintien de la glycémie, de la pression artérielle et du cholestérol à des niveaux normaux ou proches de la normale peuvent en effet aider à retarder ou à prévenir les complications du diabète.
Avec sa campagne de sensibilisation intitulée « Protégeons nos artères! », l’AD entend donc rappeler l’importance d’un suivi régulier pour les personnes diabétiques. « Bilan sanguin et urinaire, fond d’oeil (examen ophtalmologique, NDLR) et bilan cardiologique doivent permettre à la personne diabétique de préserver son capital santé tout en empêchant la maladie gagner du terrain », conclut-elle.