32% des plus de 65 ans prêts à changer leurs vacances pour réduire leur impact écologique
Plus d’un tiers des Belges (38%) envisagent de modifier leur mode de vacances afin de réduire leur empreinte écologique, ressort-il du 19e baromètre des vacances d’Europ Assistance, publié mardi. Un engagement en faveur de la planète surtout présent chez les jeunes: 46% des 18-24 ans sont prêts à changer leur façon de partir en vacances, contre 32% des plus de 65 ans.
L’empreinte écologique a été abordée pour la première fois dans ce baromètre. Ce dernier a été effectué via des enquêtes en ligne entre le 18 mars et le 10 avril 2019 auprès de 12.000 personnes âgées de 18 ans et plus, résidant dans 10 pays européens ainsi qu’aux Etats-Unis et au Brésil. La question d’envisager de modifier ses vacances n’a cependant été posée qu’aux 1.000 répondants belges, ce qui ne permet pas de comparaison.
Toutefois, l’empreinte écologique du voyage a été ajoutée pour tous à la liste des facteurs de choix de la destination. Pour 17% des Européens, il s’agit d’un critère essentiel, contre 13% des Belges, qui affichent une piètre performance. Seuls les Britanniques (10%) et les Américains (11%) obtiennent un plus maigre résultat. Par contre, 51% des Belges considèrent l’empreinte écologique comme un critère important, contre une moyenne européenne de 48%.
Les Brésiliens s’annoncent comme ceux faisant le plus attention à l’environnement lors de leur choix de destination: l’empreinte écologique représente un critère vital pour 37% des répondants brésiliens et important pour 52%.
Les prochaines éditions du baromètre permettront de vérifier si cet engagement a une influence réelle ou s’il reste un voeu pieux.
Les critères les plus déterminants dans le choix de la destination restent tout de même, tant pour les Belges que pour les Européens, le budget et la météo.
La voiture demeure le mode de transport préféré des Belges pour partir en vacances (55%), suivie par l’avion (43%, -5 points de pourcentage). Le train n’est choisi que par 9% des répondants. Une différence se remarque toutefois en fonction de l’âge: 15% des jeunes de moins de 24 ans optent pour le train.