Des gens comme vous et nous parlent de leur passion.
» Nostalgique de la cuisine de ma grand-mère et fan de nourriture, mode de partage et d’expression, je viens d’ouvrir un restaurant italien à l’ancienne avec, aux fourneaux et en salle, uniquement des seniors « , explique Gérard Miller. A travers ce concept original, ce Liégeois de 50 ans souhaite mettre en valeur le savoir-faire des (pré)retraités désireux de compléter leur pension et/ou de nouer des contacts sociaux.
» J’emploie un cuisinier sexagénaire qui vient de Venise, un serveur en salle de 64 ans et quatre autres personnes, à temps partiel, qui aident à l’accueil, au service ou en cuisine comme un ex-ingénieur, une ancienne coiffeuse et une ex-femme au foyer dont les enfants ont quitté le nid. Et moi, je suis l’apprenti du cuisinier ! Ensemble, nous ambitionnons de créer un lieu d’échange au coeur d’un restaurant italien typique des années 60, un genre d’établissement à l’ancienne malheureusement en voie de disparition dans la région... Le » Paparazzi » se veut vintage, bien ringard car j’adore ça ! Des nappes vichy, des vieux cadres, de l’osier,... et des vieilles recettes de Nonna, c’est-à-dire des petits plats familiaux simples comme des orecchiette aux brocolis et scampis rouges de la lagune. Le tout dans une ambiance conviviale. En fait, le client doit avoir l’impression d’être reçu par une famille italienne ! Je pense qu’il y a une attente pour ce type de concept : de nombreuses personnes en ont assez du monde cybernétique dans lequel on vit et veulent retourner aux plaisirs simples en prenant leur temps.
Le fait d’avoir des employés plus âgés constitue un véritable atout pour le restaurant car, grâce à leur expérience sociale, ils sont plus accueillants, généreux et surtout moins stressés. Je projette, en outre, de lancer, dès l’automne, des thés dansants avec des musiques à l’ancienne, à l’étage du restaurant. Un lieu pensé pour renouveler l’esprit guinguette, où les seniors pourront faire la fête ! «
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