Le stress, chez nos toutous aussi!
La plupart des problèmes psychologiques qui affectent l’homme peuvent se retrouver chez le chien, qui a tendance à ressentir et à absorber toutes les émotions de son maître, avec qui il entretient un lien étroit.
Chez le chien, le stress se manifeste principalement par un état anxieux général visible, des halètements, des gémissements ou des pleurs. Dans les cas les plus graves, on peut également observer une diminution de l’appétit, une perte de poils, des stéréotypies (comportements répétitifs et inadaptés) ou de l’automutilation. L’animal se lèche, se gratte ou se mord alors à outrance, jusqu’à parfois se blesser réellement.
Les motifs d’anxiété chez le chien sont nombreux et variés. L’un des plus courants est le stress du maître lui-même ! L’animal vit dans un environnement de tension et développe alors une anxiété souvent bien plus importante encore que celle de son maître. Pour guérir le compagnon à quatre pattes, on doit d’abord guérir son propriétaire. Une éducation trop ferme, inconstante ou incomprise par le chien peut également créer chez lui un état anxieux permanent. Si le chien a une personnalité assez faible de nature, qui a aussi pu être exacerbée par un sevrage trop précoce, il risque d’être plus facilement stressé par des événements inhabituels par exemple. Le travail ici sera de renforcer la confiance en soi de son compagnon à quatre pattes afin de mieux l’armer face aux aléas de la vie. Bien sûr, les grands changements tels que déménagement, séparation entre ses maîtres ou arrivée d’un bébé sont de fortes causes de stress pour le chien. Il faut dès lors l’y préparer minutieusement pour en diminuer l’impact. Toute une série de petits trucs et astuces seront conseillés par un professionnel compétent en fonction de l’événement à venir.
Le non-respect de ses besoins
Enfin, l’origine la plus évidente aujourd’hui est le non-respect de ses besoins de chien, par manque de temps, par anthropomorphisme ou par simple méconnaissance de l’animal. Manque de promenades, de découvertes, d’activités ou de contacts sociaux avec ses congénères génèrent un mal-être qui se transforme très vite en anxiété. Celle-ci disparaît alors tout naturellement dès qu’on recommence à prendre en considération ses besoins de toutou.
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