Mon oiseau s’arrache les plumes, que faire ?
Appelée picage, cette pathologie ne s’observe que chez les oiseaux élevés en captivité et peut avoir de nombreuses origines. Dans tous les cas, il est important d’effectuer le diagnostic et le traitement le plus rapidement possible pour éviter que le picage ne devienne une habitude acquise.
Appelée picage, cette pathologie ne s’observe que chez les oiseaux élevés en captivité et peut avoir de nombreuses origines. Si votre oiseau en souffre, consultez d’abord votre vétérinaire car les causes organiques sont nombreuses et diverses : régime alimentaire déséquilibré, parasite, virus, inflammation, etc. Si toute cause médicale a été écartée, on se tournera alors vers une origine comportementale, en définitive la plus probable. Il se peut également que la cause soit à la fois médicale et psychologique. Dans tous les cas, il est important d’effectuer le diagnostic et le traitement le plus rapidement possible pour éviter que le picage ne devienne une habitude acquise.
L’ennui est une cause majeure
Parmi les causes psychologiques, la plus fréquente est sans conteste l’ennui. Les perroquets, par exemple, y sont fort sensibles. Il faut éviter de les laisser seuls trop longtemps car ces animaux apprécient la compagnie. On peut également les distraire en les sortant régulièrement de leur cage qui doit d’ailleurs être la plus spacieuse possible. Il existe, en outre, des jeux intellectuels pour stimuler les oiseaux, à placer dans ou hors de la cage. Enfin, un bain ou une douche quotidienne sera fort apprécié par votre psittacidé.
Supprimer le stress
Comme pour un humain se rongeant les ongles, le stress peut également être à l’origine du picage. Une tension dans la maison, trop de bruit, un propriétaire lui-même anxieux, une modification de l’environnement ou encore une cage trop exiguë sont des causes possibles de stress. Le traitement comportemental consistera dès lors à en diminuer ou supprimer l’origine.
12 heures de sommeil !
Les oiseaux ont besoin d’au moins 12h de sommeil. Le non-respect de leur rythme peut perturber le métabolisme de l’animal et également aboutir à l’arrachage des plumes. Dès le coucher du soleil, la cage doit dès lors être recouverte par un tissu opaque et l’atmosphère demeurer la plus calme possible.
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